Le calcul des normesLes normes sont calculées selon la mesure des effets thermiques seuls s
ur des "fantômes" (mannequins remplis d'eau !) pendant un
intervalle de temps fixé à 6 minutes (protocole fixé par les recommandations
UE 1999/519/EC & ICNIRP ).
Les effets non thermiques ne peuvent en aucun cas être mesurés sur un mannequin, pas plus que les effets thermiques sur un intervalle de temps illimité comme peuvent le subir des riverains d'antennes relais (
24h/24, 365 jours par an).
Alors que tous les scientifiques vont diront qu'on ne peut pas directement extrapoler de l'expérimentation animal à l'humain, comment se fait-il que certains d'entre eux ne remettent pas en question une extrapolation du mannequin à l'humain ?
En conclusion, feriez-vous confiance à des normes sanitaires extrapolées sur des bases n'ayant aucun rapport avec la réalité biologique ?Les effets non thermiquesDeux résultats d'expériences récents ont montré des réactions biologiques évidentes sans échauffement local (l'une des études montrant une cancérogénisation probable des cellules).
Aucun protocole actuel ne permet de mesurer leurs effets sur l'être humain à long terme.
(sources : voir articles précédents)
Les autres fréquencesLes infrasons (Extrèmement Basses Fréquences ou ELF) ne sont simplement pas du tout mesurés lors des relevés sur le terrain effectués par les organismes agrées, ce sont pourtant parmi les rares radiations non ionisantes
reconnues comme potentiellement cancérigènes pour l'homme par le CIRC (Groupe 2B) et la médecine du travail. Ils occasionnent des symptômes tels que
nausées, vomissements, maux de tête, irritabilité, perte d'équilibre, problème de concentration, action sur le système immunitaire et endocrinien avérés qui peuvent amener jusqu'à des cancers.Les micro-ondes pulsées ainsi que le système de séquençage des appels utilisés par la téléphonie mobile émettent pourtant des infrasons constamment.
Les champs magnétiques statiques sont également "oubliés", la médecine du travail reconnait qu'ils peuvent provoquer une liste de symptômes biologiques (très semblables à celle décrite par les riverains d'antenne) en cas de déplacement à l'intérieur d'un champ statique de forte intensité, aucune étude n'existe actuellement en ce qui concerne les expositions chroniques, aucun relevé ne permet d'évaluer l'intensité de ce type de fréquence autour d'une antenne relais.
Les infrasonsVolume 80, site du CIRC/IARC Medecine du travail
Les normes dans le reste du monde
Recommandations OMS, et ICNIRP (commission int. de protection contre les rayonnements non ionisants), D, F, NL, E (2001), P (2001)
DAS (W/kg) : 0.08 28 de 10 à 400 MHz
Equivalence Volt/m : 41,2 à 900 MHz 58 à 1800 MHz, au total des antennes
Conseil de l’U.E.(1999)
DAS : 0.08 si une seule bande de fréquence
Equivalence Volt/m : 28 de 10 à 400 MHz, 41,2 à 900 MHz, 58 à 1800 MHz, au total, si une seule fréquence
Suisse (1999)
DAS : 0.08
Norme par antenne : 4 V/m à 900 MHz, 6 V/m à 1800 MHz, 5 V/m si 900 et 1800 MHz
Belgique
DAS : 0.02 (moyenne sur période quelconque de 6 minutes)
Equivalence Volt/m : 13.7 de 10 à 400 MHz, 20.6 à 900 MHz, 29 à 1800 MHz
Norme par antenne : examen approfondi à partir de 0.001W/kg, soit 4.6 V/m à 900 MHz et 6.5V/m à 1800MHz
Belgique (recommandations)
3 V/m à 900 MHz
Russie, Pologne, Chine
6 V/m
Italie
20 V/m en absolu, 6 V/m maximum au-delà de 4 heures
Grand Duché de Luxembourg
Norme par antenne : 3 V/m pour antenne GSM uniquement
Ville de Paris
2 V/m, en moyenne sur 24 heures, en combinaison 900 et 1800 MHz, dans lieux de vie, et 4,6 v/m en maximum absolu.
Canton de Salsbourg
0.6 V/m
Toscane
0.5V/m
Pennsylvanie
Norme par antenne : 600 m des habitations
Australie
Norme par antenne : 200 m des habitations
Pays de Galle
Norme par antenne : 500 m des habitations
Niort
Norme par antenne : 300 m des habitations
Dijon
Norme par antenne : 100 m établissement sensible
Proposition loi française
Equivalence Volt/m : 0.6v/m
Norme par antenne : 300 m habitations et établissements sensibles, dérogation possible à 100 m en ville (dense)