26 déc. 2009

15/12/09 Académie de médecine : Réduire l’exposition aux ondes des antennes-relais n’est pas justifié scientifiquement

Réduire l’exposition aux ondes des antennes-relais n’est pas justifié scientifiquement
Il conclut : Au vu de l’analyse détaillée et critique des travaux effectuée par le groupe de travail, et compte tenu par ailleurs de l’état antérieur des connaissances, aucune preuve convaincante d’un effet biologique particulier des radiofréquences n’est apportée pour des niveaux d’exposition non thermiques, dans les conditions expérimentales testées. (p 400).
Détails et rapport de l'Académie ici

Rappelons que l'Académie de Médecine et ses "experts" de l'époque ont en 1996 ridiculiser et nier tout lien entre exposition à l'amiante et cancer du poumon (mésothéliome).

Extrait rapport amiante Académie de médecine, 1996 :
En outre, une information adéquate s'impose. L'organisation d'une forme de toxicovigilance, comparable à celle déjà mise en place à propos des alertes à la pollution atmosphérique excessive ou à la pollinisation de l'air, devrait permettre de rassurer la majorité de la population sur la qualité de son habitat et des locaux mis à disposition des enfants et des adolescents. Une telle initiative est justifiée à seule fin d'éviter des mouvements irraisonnés, de limiter les pressions parfois mercantiles qui risquent de peser sur des personnes apeurées, en particulier sur les parents d'élèves, ou des personnalités fragiles ou trop sensibles à des pressions d'allure menaçante, de délimiter les pressions morales qui peuvent s'exercer sur les personnes chargées de recueillir des preuves, de dire le droit et de décider de réparations de préjudices.

Le constat régulier des nouveaux cas de mésothéliomes vrais alimente très naturellement une crainte diffuse dans la population générale, crainte qu'il convient de dissiper avec fermeté lorsque l'air respiré (inhalation passive) ne contient que des taux très faibles de fibres d'amiante.

Le tabagisme demeure la cause essentielle, sinon exclusive, de cancer du poumon d'origine exogène, même chez les professionnels actuels de l'amiante, et les responsables de Santé publique ne doivent pas se tromper de cible dans leurs recommandations.


Extrait rapport Académie de médecine 2009 :
Ce rapport représente une somme de travail considérable et couvre avec pertinence et pédagogie les questions posées par l’impact sanitaire éventuel des communications sans fil et en particulier de la téléphonie mobile. Il donne aux citoyens et aux élus les éléments scientifiques nécessaires à une gestion apaisée des questions posées par la téléphonie mobile et permet d’éclairer la justice.
Quel rapport avec la science ??

Les Académies rappellent que des mesures de précaution préconisées sans justification suffisante ne peuvent que renforcer artificiellement les préoccupations de la population. Elles sont de nature à créer un stress supplémentaire dont l’impact non négligeable en termes de santé publique doit être mis en balance avec le bénéfice sanitaire attendu.

Cette première sélection n’a retenu que 97 études, dont 86 ne montrent pas d’effet et 11 en rapportent. Ces 11 études rapportant un effet n’ont pas été validées. En effet, aucune d’entre elles n’a été répliquée alors qu’un critère essentiel de validation scientifique demeure la réplication de la même expérience par d’autres équipes avec l’obtention des mêmes résultats : Les conclusions du groupe de travail sont donc fondées sur des résultats de travaux rigoureux et sur la concordance de ces résultats obtenus par plusieurs études différentes.
Pour être répliquées ces études doivent être financées...




A noter cette réflexion qui semble fort intéressante et logique :
Il est techniquement possible de réduire l’exposition aux antennes-relais en les multipliant (et en réduisant leur zone de couverture). Mais, dans certains cas, le portable augmente sa puissance d’émission chaque fois que l’on passe d’une zone de couverture à une autre, et l’exposition au téléphone portable est 100 à 100.000 fois plus élevée que celle aux antennes. On risque donc d’augmenter, sans justification, l’exposition des quelque 85% des français qui utilisent un portable. Le rapport Afsset précise page 406 : le groupe de travail recommande de peser avec soin les conséquences d’une telle réduction, notamment :
1) en termes de multiplication du nombre des antennes ;
2) et en termes d’augmentation possible de l’exposition de la tête aux radiofréquences émises par les téléphones mobiles
.

A vérifier...


A lire aussi :

Grenelle de la téléphonie mobile : le curieux rôle de l'Académie de médecine

Article paru sur le site numerama.com

Reportage à voir absolument !!


Sommes nous tous des cobayes ? part 1 par boreale

SOMMES-NOUS TOUS DES COBAYES ?

Réalisation : Joaquina Ferreira 52 mn à voir absolument jusqu'au bout ! Film figurant dans la programmation du Salon des Refusés* en avril 2003 au Forum des Images à Paris. Texte dit par Rufus, Directeur de production Marc Olive, © La rose des sables 2003

* Films refusés par les principales chaînes de télévision françaises pour motifs divers :

sujet abordés, durée, etc.