11 déc. 2007

Téléphonie mobile et santé à la télé

Reportages télévisés

10/12/07
Journal télévisé de 13h France 2

06/12/2007
Journal télévisé de 13h France 2

04/12/07
France 3 Alsace
Reportages visibles sur les liens à droite de la page (Téléphonie mobile et santé,
Interview Etienne Cendrier)

06/12/2005
Journal télévisé de 13h TF1


Dossiers sur le net
Magazine de la santé (France 5)

Les maternelles (France 5)


10 déc. 2007

LA POLLUTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE

Document trouvé sur le site du CHU de Brest, objectif, très clair et détaillé, vous saurez tout sur le sujet.

SOMMAIRE (pour information) :

1. Qu'est-ce que la pollution électromagnétique ?

Les champs électriques
Les champs magnétiques
Les champs et ondes électromagnétiques
Les sources naturelles de champs électromagnétiques
Les sources artificielles de champs électromagnétiques magnétiques artificiels ?

3. Comment les champs électromagnétiques peuvent-ils affecter ma santé ?

Les mécanismes d'interaction
Les champs ELF
Les radiofréquences et hyperfréquences
Les interactions indirectes
Les effets physiologiques, les symptômes observés et les résultats d'études épidémiologiques chez l'homme
Les effets observés des champs électriques ou magnétiques statiques
Les effets observés des champs électriques et magnétiques ELF (50 ou 60 Hz)
Les effets observés des champs de radiofréquences et hyperfréquences
Les résultats des études in vitro et chez l'animal
Pour l'exposition aux champs ELF
Pour l'exposition aux champs radio ou hyperfréquences
Les risques indirects
Que penser de tous ces résultats ?

5. Comment puis-je réduire mon exposition aux champs électromagnétiques
et au risque électrique ?
La protection contre les champs électriques et/ou magnétiques 50 Hz et les risques de choc électrique
Les lignes électriques
La construction et l'aménagement de la maison
Le mobilier et les matériels électriques
La protection contre les champs radio et hyperfréquences
Le téléphone portable
Les autres sources

6. Quelles sont les rêglementations concernant les champs

électromagnétiques ?

La protection des personnes
La protection des appareils

7. Vous souhaitez des informations complémentaires ?


8. Bibliographie


Document complet ici

26 nov. 2007

Inde : les antennes relais peut-être interdites près des écoles et des hôpitaux

23 Novembre 2007

NEW DELHI: Telcos may soon be banned from putting up cellular towers near schools, hospitals and the rooftops of large residential buildings. This is because, with India’s record cellular growth leading to rampant mushrooming of cellular towers in its cities and towns, the country has now decided to put in place safety guidelines to limit public exposure to radio waves from base stations.

L'implantation d'antennes relais près des écoles, des hôpitaux et sur les toits des immeubles d'habitation pourraient bientôt être interdite aux
opérateurs téléphoniques. L'augmentation record du developpement du portable en Inde à conduit à un bourgeonnement d'antennes relais dans les villes et les villages, le pays à décidé de mettre en place une charte de sécurité pour limiter l'exposition du public aux ondes radios des antennes relais.

Article complet en anglais

25 nov. 2007

Forme du faisceau d'une antenne relais

Contrairement aux images fournies par Orange, le faisceau d'une antenne relais n'est pas un cône mince et régulier (source Next Up Organisation) :

Exemple de projection sur la ville de Crest :


24 nov. 2007

Articles Ouest France 15 octobre 2007

Article Télégramme 8 octobre 2007

Articles Ouest France 5 octobre 2007

Résumé des causes et effets sanitaires des CEM

Causes de nocivité
Les causes de nocivité pour le vivant, exposées par les publications des scientifiques indépendants internationaux, résident dans la structure physique des émissions.
  • Les bandes d'hyperfréquences utilisées, dites porteuses, comportent une toxicité de base. Et pour cette raison, elles ont été abandonnées par l'armée ; ce qui les a rendues disponibles pour des applications civiles.
  • Les émissions comportent des fréquences de récurrence en très basses fréquences, toxiques en raison notamment de leur résonance avec les rythmes cervicaux répertoriés sur les électroencéphalogrammes. Ceci est mentionné dans le rapport de l'Afsse (Agence française de sécurité sanitaire environnementale). Mais aussi avec ceux des cils des poumons ou des intestins.
  • Le coefficient majeur de toxicité réside dans les pulsations. Depuis trois milliards et demi d'années, les êtres vivants fonctionnent en résonance avec des émissions électromagnétiques naturelles dont la structure est régulière et continue.

Pathologies résultantes
De ces agressions biologiques il résulte des perturbations physiologiques primaires. Les principales perturbations constatées sont :
  • Perte d'étanchéité de la barrière entre sang et cerveau. Résultat: des produits toxiques pour les tissus du cerveau y pénètrent. (Travaux de Frey - Salford - Winters - Tuddenham - Hyland).
  • Diminution de production de la mélatonine, hormone du cerveau produite par l'épiphyse qui régule, entre autres, quelques rythmes physiologiques primaires dont le sommeil ainsi que le taux de radicaux libres, actifs dans le blocage du démarrage des processus cancéreux. Résultat: perturbations physiologiques diverses suite aux troubles du sommeil, fragilité accrue aux démarrages des cancers. (Travaux de Stevens - Cherry - Henshaw).
  • Perturbations des régulations membranaires des cellules. Résultat : perturbation des processus physiologiques au niveau élémentaire des cellules, notamment ceux de la respiration et de la nutrition. Une cinquantaine de travaux ont traité des perturbations membranaires des cellules vivantes dont les régulations par les ions calcium sont désorganisées par exposition à certains champs électromagnétiques, notamment dans diverses fenêtres d'extrêmement basses fréquences où ils sont toxiques, en particulier pour le 16 Hertz. Expériences menées soit avec des très basses fréquences seules, soit combinées avec des hyperfréquences dont elles sont les pulsations. (Travaux de Adey-Blackman - Sadcikova - Zaret - Pilla - Uboff - Uburdy).
  • Dommages génétiques. Ils résultent de ruptures de fragments d'ADN assez importantes pour que les processus naturels d'autoréparation ne soient plus opérants. Résultat: les dommages génétiques sont multipliés au même rythme que les cellules endommagées. (Travaux de Garaj Vrhovac - Szmigielski - Lai et Singh - Phillips -Tice et Hook).
Ces perturbations sont l'origine de pathologies de premier niveau répertoriées médicalement comme syndrome des micro-ondes, réparties comme suit :
  • un syndrome asthénique : céphalées, nausées, anorexie, dépression, irritabilité.
  • un syndrome diencéphalique : troubles du sommeil, vertiges et chutes, troubles sensoriels, pertes de concentration.
  • un syndrome dystonique : perturbations de fréquence cardiaque et de tension artérielle.
  • des modifications sanguines : multiplication de lymphocytes.
  • des troubles dermatologiques : eczéma, psoriasis, purpura, allergies cutanées.
  • des perturbations de l'électroencéphalogramme.
  • des atteintes aux organes des sens : appareils optique, auditif, olfactif.
Dans certains cas, il y a évolution vers des pathologies lourdes :
  • cancers du cerveau,
  • cancers des liquides : leucémie, lymphome,
  • cancers du système endocrinien, surtout la thyroïde,
  • maladies auto-immunes,
  • épilepsie : démarrage ou réactivation,
  • interruptions de grossesse et malformations.
Dans les cas d'évolution vers des pathologies lourdes, l'altération organique se développe dans une progression chronologique dont l'ordre est le suivant : d'abord le système nerveux central, ensuite le système endocrinien, enfin le système immunitaire. Le risque éventuel de tumeurs cérébrales n'est pas totalement exclu.

Questions/réponses antennes relais et santé

Les troubles provoqués par les antennes-relais seraient d'origine psychosomatique ?
Les opérateurs affirment que les maux dont se plaignent les riverains des antennes-relais seraient d'origine psychosomatique... D'après eux, c'est simplement la vue des antennes, et non les ondes électromagnétiques qu'elles dégagent, qui provoqueraient des troubles de la santé...
Oui et non.
Dans un premier temps, c'est tout le contraire : les gens sont habitués à être entourés d'antennes de télévision n'ayant aucun effet notoire sur la santé puisque étant de simples récepteurs ; la première réaction à la vue des premières antennes relais a été plutôt neutre.
Il existe par contre un effet nocebo - par imitation - qui a pu apparaître ponctuellement chez certaines personnes sensibles ou particulièrement anxieuses, en réaction aux premières manifestations de malaise chez leurs voisins. La seule vue d'une antenne-relais, même débranchée, a suffit alors à leur provoquer des maux de tête. Mais ils ne représentent qu’une infime minorité.
Car, à l'inverse, de nombreux témoignages montrent que les effets sur leur santé coïncident parfaitement avec la mise en fonction d'antennes jusqu'alors inactives, la date de la mise en fonction ne leur ayant jamais été divulguée.
Par conséquent, cet « effet nocebo » n'explique pas tout, loin de là ! Le professeur HERZOG, auteur d'un récent rapport commandé par le gouvernement bavarois, a remarqué chez les vaches exposées aux ondes électromagnétiques des antennes-relais « une dépression plus ou moins accentuée du système immunitaire des animaux » et a relevé « des troubles de la fertilité vraiment graves ». De même, le professeur Madeleine BASTIDE avait constaté un taux de mortalité de 80 % chez les embryons de poules soumis aux basses fréquences (présentes dans les champs d'ondes électromagnétiques dégagés par les antennes-relais). Citons également le biologiste américain Michael REPACHOLI qui a démontré, en 1997, que les souris exposées à un champ de 900 MHz avaient deux fois plus de tumeurs que les autres...

Même les opérateurs conviendront qu'il est difficile de conclure que les dommages subis par les vaches, les souris et les embryons de poules sont... d'origine psychosomatique !
De plus, les organismes publics responsables de la santé des professionnels en contact avec les ondes électro-magnétique reconnaissent le danger de ces mêmes ondes au même titre que le risque professionnel chimique, ionisant ou biologique.
INRS
CNRS
Dans une étude intitulée « Controverses et mobilisations autour des antennes relais de téléphonie mobile » éditée en septembre 2004 et commandée au CNRS par les 3 opérateurs français regroupés au sein de l’AFOM , nous pouvons même lire ceci en p79 : « … une large place est également faite aux « enquêtes sanitaires citoyennes » réalisée à l’initiative de l’association autour d’un certain nombre de sites. Ces enquêtes, si « elles n’ont aucune prétention scientifique », et « ne peuvent pas être considérées comme exhaustive, puisqu’elles n’ont aucun caractère obligatoire (…) présentent cependant un grand intérêt ». Car, comparées les unes aux autres, elles font apparaître des cohérences que l’on pourra difficilement mettre sur le compte de réactions psychosomatiques. »

Éloigner les antennes-relais : une fausse bonne idée ?
Ne souhaitant visiblement pas assumer le coût que cela entraînerait, les opérateurs de téléphonie mobile viennent d'utiliser un vieil argument qu'ils avaient jusqu'à maintenant conservé précieusement "sous le coude" comme on dit : « éloigner les antennes-relais des habitations serait une fausse bonne idée car cela aurait pour conséquence d'augmenter la puissance des ondes émises et donc les risques... »

On peut, tout d'abord, se demander comment le simple fait de déplacer de 100 mètres des antennes qui ont un rayon d'action de plusieurs kilomètres peut influer sur l'intensité du champ d'ondes électromagnétiques ?
Mais si les opérateurs ont longtemps hésité avant d'utiliser cet argument, c'est qu'il se retourne immédiatement contre eux ! En effet, si l'on applique jusqu'au bout ce raisonnement, les opérateurs devraient, pour diminuer l'intensité du champ d'ondes électromagnétiques, enlever les 35 000 antennes déjà installées et les remplacer par des centaines de milliers de mini antennes dispersées sur tous les toits... Ce serait techniquement faisable, sans doute très efficace, mais immensément plus coûteux que de simplement déplacer les antennes déjà existantes !
Il s'agit donc d'un argument purement financier.
A savoir : l'Espagne et actuellement Taïwan ont décidé de déplacer ou de supprimer toutes les antennes situées trop près des établissement sensibles.

Nous baignerions déjà dans les ondes électromagnétiques ? (alors, quelques ondes de plus … !? Il s‘agit bien là d’une réflexion faite par les intervenants d’Orange)
Un argument curieux est utilisé par les opérateurs pour nous rassurer : nous baignerions déjà dans les ondes électromagnétiques et ce, sans aucune conséquence sur la santé... Il faut savoir que le même argument a été utilisé dans le rapport de l'Académie de Médecine sur l'amiante en 1996.

Ils omettent de préciser que les appareils cités en exemple comme étant des émetteurs d'ondes électromagnétiques (fours à micro-ondes, ordinateurs, appareils électroménagers, etc.) ne fonctionnent pas 24 heures sur 24... à l'inverse des antennes-relais ! Ils oublient également de mentionner que les antennes-relais produisent, en plus des autres, des ondes à basse fréquence dont la nocivité a été mise en évidence sur des embryons de poules par le professeur Madeleine BASTIDE de l'Université de Montpellier.
Par ailleurs, de nombreux scientifiques pensent que, contrairement à certains propos rassurants, les antennes TV ou FM ne sont pas sans danger et pourraient avoir une part de responsabilité dans l'augmentation constante – et troublante – des cancers du cerveau et des leucémies dans la population française...
Dans tous les cas, on comprend mal comment l'ajout d'une nouvelle source de pollution à une pollution électromagnétique reconnue comme telle et déjà existante pourrait être rassurant !

Les opérateurs respecteraient les normes autorisées ?
Autre argument présenté comme la garantie suprême de sécurité : il n'y aurait pas de danger car les opérateurs respectent les normes autorisées...

Le problème est justement que la France est particulièrement laxiste en la matière. Il faut dire qu'elle héberge 3 gros opérateurs dont Orange qui exporte à international et que l'état français tire un profit financier direct des contrats de leur implantation. L’Italie, la Russie ou la Suisse ont limité l'intensité des champs d'ondes électromagnétiques à 6 volts par mètre contre 58 pour la France ! De même, la densité de fréquence est sensiblement supérieure en France (900 microwatts par centimètre carré) par-rapport à l’Australie, la Nouvelle Zélande, l’Italie, la Russie, et l’Autriche (entre 0,1 et 200 microwatts par centimètre carré).
D’autre part, vous seriez surpris d’apprendre comment ont été fait les essais qui ont permis de trouver ces seuils d'effets thermiques maximum. Pas sur des animaux, pas sur des cellules humaines mais sur des mannequins remplis d'un liquide conducteur... et cela pendant des intervalles de temps fixés à 6 minutes, pas au delà …!
En bref, alors que tous les scientifiques remarqueront que les extrapolations de résultats d'expériences de l'animal à l'homme sont toujours difficiles à faire, voir impossibles, on nous dit que les extrapolations de normes "admissibles" d'un mannequin à l'homme doivent être prises au sérieux !

Les opérateurs se baseraient sur des rapports scientifiques qui seraient tous rassurant ?
Les résultats de rapports d'autorités gouvernementales tel que l'AFFSET ou même l'OMS démontrent qu'aucun risques n'est avéré.

Il a été démontré par l’IGAS que ces rapports scientifiques émis par un organisme officiel et de référence tel que l'AFFSE (renommée AFSSET plus tard) n’avaient pas été effectués de manière indépendante : :
"L'Igas, la police des polices en matière de santé, critique « les liens trop étroits entre expertise et industrie (les opérateurs de téléphonie) ». C'est un réquisitoire de 90 pages contre l'Afsset que dressent les inspecteurs Igas- Ige, où fleurissent les termes « défaillances », « insuffisances », voire « irrégularités ». On apprend que l'expert en chef mandaté pour mener de façon indépendante le rapport sur les dangers des portables remis en 2003 était payé par Bouygues Télécom à titre permanent, comme faisant partie du conseil scientifique. Commentaire de l'Igas : « Les précautions prises quant à l'indépendance des experts ont été insuffisantes. »"
Source Le Parisien 10/09/06

De plus, de nombreuses actions et critiques sont menées à l'heure actuelle pour réclamer une réelle indépendance de l'OMS vis-à-vis des grands groupes de lobby industriels. Dans d'autres problématiques telles que la catastrophe de Tchernobyl, l'OMS avance d'abord le chiffre ridicule de 56 morts, alors que d'autres évaluations, dont celle du gouvernement ukrainien, vont de 50 000 à 150 000 morts. L'OMS reconnait aujourd'hui 16 000 morts.
Article complet
Dans le cas de l'amiante, ce sont bien des rapports officiels (Académie de Médecine) émis en 1996 (9 ans après que l'amiante ait été classé cancérigène pour l'homme par le CIRC !) qui ont "prouvé" qu'aucun lien entre cancer du poumon et exposition aux fibres d'amiante ne pouvaient être trouvé...
Comparaison effrayante avec l'amiante
Le rapport de 1996 complet

L'indépendance des études pose donc problème, celles qui obtiennent des résultats qui ne plaisent pas ne sont pas communiquées ou vivement critiquées, le chercheur ne reçoit plus de crédit et ferme son laboratoire, celles qui vont dans le bon sens sont tout de suite validées et opposées publiquement aux autres.
Liste des rapports scientifiques mettant en cause les effets des CEM sur la santé.

Des centaines d'antennes-relais sont déjà présentes sur les toits des hôpitaux et écoles françaises et aucune pathologies n'est apparues en lien avec ses installations ?

Les opérateurs démontrent qu'aucun risque n'existe lié à la proximité d'une antenne relais, la preuve, des hôpitaux, des écoles et même un grand centre de cancérologie possèdent de nombreuses antennes sur leurs toits.

Ce qu'ils ne disent pas c'est que l'Espagne à supprimé et désactivé près de 2000 antennes situées justement sur des sites sensibles suite à de graves pathologies (dont de nombreux cancers) apparues sur un site particulièrement couvert d'antennes (cas tristement célèbre de la ville de Valladolid) puis à la découvertes d'une quarantaine de cas de cluster similaires dans le pays.
Taïwan vient de démanteler 1500 antennes suites aux plaintes des riverains.
Et en Australie, qui est un pays très civilisé et utilisant les téléphones portables, il n’y a pas d’antenne à moins de 500 mètres des habitations. En Inde, le gouvernement va vers une interdiction de l'implantation d'antennes relais sur les toits ou à proximité des établissement sensibles, y compris les habitations. En Israël, des mesures similaires ont été prises suite à ne nombreux cas de cancer.
On trouve des associations de riverains d'antenne relais dans tous les pays possédant un réseau GSM dense.

Orange est assuré contre les risques sanitaires des ondes électromagnétiques sur les riverains d'antenne ?
Orange affirme pouvoir fournir une assurance complète concernant tous ces risques sanitaires.

Pourtant, prenant exemple sur les principales sociétés de réassurance (Lloyds, Suisse de ré, Scor notamment), les sociétés d‘assurances françaises - de même que leurs homologues européens - ont décidé de ne pas couvrir les dommages résultant de la production de champs électriques ou magnétiques et/ou de radiations ou ondes électromagnétiques, ou alors en fixant a priori le volume financier sur lequel l‘assurance s‘engage, au lieu de s‘engager normalement sur le risque couvert. Cette exclusion est mise en parallèle avec les dispositions prises concernant l‘amiante ou le plomb. Déclaration d‘Axa au Parisien : « Il y a tout un tas d‘études scientifiques qui ont été faites sur le sujet. On en a fait une première synthèse, on déduit qu‘effectivement le risque existe » (23 octobre 2002). Déclaration de Scor à l‘AFP : « l‘ensemble du marché de l‘assurance tend à exclure la couverture des risques liés aux champs électromagnétiques des polices de responsabilité civile. Tout le marché applique le principe de précaution.»

A savoir également, que la cotation de l'action Orange Business (Partner Communications) est subordonnée à une liste de risques potentiels dont :
- les difficultés liées à l'obtention de toutes les autorisations pour construire et mettre en service des antennes-relais ;
- les risques liés à l'implantation d'un réseau de troisième génération (3G) et à la stratégie commerciale associée, y compris les risques concernant l'exploitation de nouveaux systèmes et de nouvelles technologies et les coûts non anticipés éventuels ;
- l'issue des procès déjà engagés ou qui seront engagés contre nous ;
- les hypothétiques risques sanitaires liés aux antennes-relais et à l'utilisation des appareils de télécommunication ;
Source

Les communes ne peuvent légalement pas prendre de dispositions particulières ?
Orange affirme qu'aucune Mairie n'a pu s'opposer légalement à l'installation d'une antenne relais et que tous ont perdu leur procès.

Face aux risques sanitaires, certains maires ont déjà décidé d‘applique le principe de précaution. Ils ont pris ainsi des arrêtés municipaux afin d‘interdire l‘installation de ces antennes, soit à moins de 300m des habitations, soit à distance des populations les plus à risque, à savoir autour des crèches, des écoles et des hôpitaux. C‘est le cas à Grasse, Verrières le Buisson, Niort, St Raphaël… Si une première série d‘arrêtés municipaux ont été annulés par le Conseil d‘Etat (août 2002), d‘autres sont aujourd‘hui confirmés devant les juridictions administratives.
Depuis le début de l'année 2004, les décisions judiciaires qui déboutent ou condamnent les opérateurs se multiplient :
- Cour d'appel de Paris, 7 janvier 2004,
- commune de Paris, opérateur condamné.
- Tribunal administratif de Marseille, 9 mars 2004, commune de Port-de-Bouc, opérateur débouté.
- Tribunal administratif de Marseille, 6 avril 2004, commune de Pertuis, opérateur débouté.
- Cour d'appel d'Aix-en-Provence, 17 juin 2004, commune de La Roquette-sur-Siagne, opérateur condamné en appel.
- Cour d'appel d'Aix-en-Provence, 22 février 2005, association à Saint-Tropez, opérateur condamné.
- Un démontage à Paris (14e) en 2005, suite à une décision de justice.
Enfin, par décision du 11 février 2005, le Conseil d'Etat confirme le jugement du Tribunal administratif de Marseille concernant la commune de Port-de-Bouc. Cette décision comporte trois conséquences :
- elle fait entrer en jurisprudence l'obligation d'application concrète du principe constitutionnel de précaution, et ceci dans le domaine de la santé publique,
- elle confirme aux autorités municipales, et par extension à toute autorité publique, qu'elles disposent réellement d'un pouvoir d'intervention lorsque la référence au principe de précaution est justifiée, en particulier dans le domaine de la santé publique,
- elle rend impossible aux opérateurs l'emploi d'un argument fréquent chez eux suivant lequel le Conseil d'Etat annule toujours les décisions de première instance qui leur sont défavorables.
Exemple d'action d'un maire : La mairie de Pantin est la première mairie de France à oser appliquer le principe de précaution en matière de téléphonie mobile, et passe de 41V/ à 0.6V/m, sachant qu' à cette norme la téléphonie mobile fonctionne sans problème.
Source

La demande des utilisateurs est très forte et sans commune mesure avec la peur irrationnelle de quelques illuminés arriérés ?
Orange et Monsieur le Maire déclarent que répondre à la demande des utilisateurs est de leur devoir.

Il faut savoir que qu'une meilleures couverture GSM sur la commune arrive en moyenne en 6eme position dans les demandes les plus fréquentes des administrés aux maires. Ceci dit, il faut rappeler qu'il ne s'agit pas d'un service public mais bien d'un service privé...

Le mensuel 60 millions de consommateurs a publié en 2003 les résultats d‘un sondage commandité au CREDOC.
Ces résultats, les premiers qui permettent de cerner la perception par la population française des conditions du développement des réseaux de téléphonie mobile, sont très instructifs sur l‘ampleur de l‘inquiétude et sur les relations souvent contradictoires entre les riverains des antennes et des utilisateurs de portables :
- 41% des français se déclarent inquiets de la présence en ville et en campagne de nombreuses antennes relais ;
- 63% n‘accepteraient pas que l‘on pose une antenne à proximité de leur lieu de résidence ;
- 75% sont favorables à ce que leur installation soit interdite près des écoles ;
- 70% souhaitent une réglementation pour éviter leur prolifération sur les toits ;
- 55% sont favorables à ce qu‘on interdise de nouvelles installations ;
- 66%, sot les 2/3 de la population, déclarent préférer qu‘il y ait moins d‘antennes quitte à ne pas pouvoir téléphoner partout avec un mobile.
Ces résultats montrent en outre que le problème ne se pose pas en terme d‘opposition entre quelques irréductibles adversaires du progrès technologique - les riverains d‘antennes et certaines associations- et l‘intérêt général représenté par les utilisateurs de portables.
Si Monsieur le Maire est vraiment attentif à l'avis de ses administrés, puisqu’il semble que la mairie reçoit de nombreuses plaintes pour le manque de couverture du réseau de téléphonie mobile sur Saint Avé, il devrait plutôt appliquer le principe de précaution...Car quelle part représenterait ces plaignants face à toutes les personnes opposées à l’installation d’une antenne à proximité soit de chez eux soit d’une école où sont scolarisés leurs enfants ?

Rappelons que le 14 Septembre dernier, en même temps qu’ils donnaient leur accord de principe pour l’installation de l’antenne, les conseillers municipaux lançaient le projet d’un agenda 21 local. Précisément, le site officiel www.agenda21france.org stipule que « la plupart des Agenda 21 font référence au principe de responsabilité et de précaution. La responsabilité se mesure à la capacité de prévenir les dommages à l’environnement ou à la santé et à ne pas construire d’obstacle au développement. Selon le principe de précaution, « l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement à un coût économiquement acceptable ». Il implique un « remords anticipateur » de la collectivité pour concevoir des modes de production et de consommation qui soient compatibles avec une vie authentiquement humaine sur terre et dont les effets ne soient pas destructeurs.



La mauvaise couverture d'Orange met en danger les personnes car ne permettant pas l'appel des secours d'un portable ?
Monsieur le Maire et Orange mettent en avant le risque que les services de secours ne soient pas joignables en cas d'accident.

Rappellons que le 112 mobile est prioritaire sur tous les autres appels, c'est pourquoi il est normalement possible de l'appeler même lorsque le réseau est saturé. De plus, le 112 est acheminé par le premier réseau disponible dans la zone d'appel, même si vous êtes abonné à un autre opérateur. Initialement, le 112 fonctionnait même sans carte SIM ou téléphone bloqué, mais cette fonction a été désactivée en France, l'absence de carte SIM ne permettant pas de repérer l'origine de l'appel. Il en est de même dans quelques autres pays européens.
Rappellons également que St Avé n'est pas un désert ni une zone blanche mais une commune urbaine avec des habitants possédant des téléphones fixes et que la qualité de réception GSM est bonne dans la rue.
La qualité de réception à l'intérieur d'un bâtiment ne fait pas partie des obligations des opérateur puisqu'ils reconnaissent eux-même cette difficulté technique, Orange propose d'ailleurs deux services afin de palier à ce problème, d'une part l'utilisation de pico émetteurs (mini antennes relai) à l'intérieur des bâtiment pour les entreprises (et sans doute pour les particuliers d'ici peu), ainsi qu'une offre appellée "UNIK", permettant de relier son mobile à sa borne ADSL intérieure.

Le danger des infrasons

Des infrasons sont émis par les antennes relais, à cause du système de séquençage utilisé pour la téléphonie mobile, ainsi que par les micro ondes qui émettent également des battements infrasoniques.
Les infrasons sont utilisés par l'industrie militaire pour le dévellopement d'armes "non léthales" (car utilisées sur de très courtes période, de l'ordre de quelques secondes, après ce délai, l'organisme subi des dommages irréversibles...).

Document décrivant clairement les infrasons et leurs effets sur la santé :
http://www.wind-watch.org/documents/wp-content/uploads/villey-migraine_eoliennesinfrasons.pdf

Extrait :
1- D'une manière générale, on a prouvé que les infrasons qui peuvent se produire dans un silence total ont des effets négatifs sur la santé humaine. Je cite les symptômes:
- système nerveux central: fatigue, insomnies, troubles du sommeil et du repos.
- Psychisme : problèmes de rendement, perte de concentration , nervosité, oppression, agressivité, stress ou anxiété, et globalement changements émotionnels et cognitifs.
- Système neurovégétatif: incidences sur l'équilibre, les rythmes respiratoire et cardiaque, le système digestif (nausées), ces troubles existeraient dans le cas d'exposition prolongée.
Ceci est confirmé notamment par de nombreux articles du Journal of Low Frequency Noise, Vibration and Active Control publiés par Multi-science Publishing Co Ltd,26 , et par un laboratoire de recherche suisse qui s'intéresse à la sécurité des travailleurs.
Les risques de maladies vibro-acoustiques sont connus chez les pilotes d'avion à réaction et les cosmonautes.
Par exemple, la NASA limite l'exposition aux infrasons de ses pilotes dans les engins spatiaux au seuil de 24 h à 120 dB (pour des fréquences de 1 à 16 Hz) pour que son personnel reste indemne.
Il peut persister cependant des réactions visuelles et des troubles du système circulatoire à ces amplitudes, même si les sujets sont en parfaite santé.

Des dizaines d'études expérimentales effectuées dans le monde industriel et en laboratoire sur les hommes et les animaux mettent aussi en évidence et confirmant ces troubles de comportement, et les changements physiologiques suivants: augmentation de la pression artérielle, changement du rythme respiratoire et troubles d'équilibre, après des expositions brèves (5 à 50 mn), à des niveaux de pression sonore de 90 à 120 dB ( fréquences :7 à 16 Hz).

A des expositions prolongées (45, 60 jours), chez le rat, à la fréquence de 8 Hz, on observe des changements biochimiques et morphologiques des tissus.
Les effets observés sont plus prononcés à des fréquences plus hautes .
A des durées d'exposition plus longues (4 mois, par exemple) certains effets négatifs sur la santé sont irréversibles. En fait de l'amplitude des infrasons dépendent la nature des troubles sur la santé.
Si vous combinez forte amplitude et fréquence élevée, autour de 16 à 17 Hz , les infrasons deviennent même une arme acoustique redoutable, appelée "arme à infrasons", qui est testée par les laboratoires de la Défense de plusieurs pays, dont la France depuis 1960 (avec le secret défense).
En effet, l'arme à infrasons provoque des effets physiologiques très nets sur un être humain, déclenchant des troubles de vision, des désorientations, des nausées, voire de lésions internes.
Tout cela nous fait comprendre que les infrasons ne sont pas des phénomènes anodins….

Etude Wartenberg : une méta-analyse "oubliée" par le rapport à la DGS

14.12.2005

Dans son étude Residential EMF exposure and childhood leukemia, parue dans la revue Bioelectromagnetics en 2001, Daniel Wartenberg considère que sur les 2200 cas annuels de leucémies d'enfants (moins de 15 ans) recensés aux USA, 175 à 240 (ce qui représente 8 à 11 % des cas) seraient attribuables à une exposition résidentielle au champ magnétique 60 Hertz.

Pour quantifier le risque de leucémie chez l'enfant et déterminer le nombre de cas imputables aux champs magnétiques extrêmement basses fréquences (EBF), les auteurs du rapport à la Direction Générale de la Santé (DGS) se basent exclusivement, page 34, sur deux méta-analyses, celles de S. Greenland et de A. Ahlbom, publiées en 2000. En se référant à ces 2 études, ils concluent, page 39, pour la leucémie de l'enfant "que 2 à 12 cas pourraient être imputables chaque année en France aux champs magnétiques EBF quelle qu'en soit l'origine."

On peut se demander pourquoi les résultats de la méta-analyse de Wartenberg, parue en janvier 2001, n'ont pas été pris en considération par les auteurs du rapport à la DGS ? D'autant que l'étude de Wartenberg est plus importante que les deux précédentes. Elle analyse 19 publications, contre seulement 9 et 15 publications respectivement analysées par les méta-analyses de Ahlbom et Greenland. Et le fait est que les travaux de Wartenberg - la référence est identique - sont cités page 12 et 59 du rapport à la DGS.

Ainsi les résultats de la méta-analyse de Wartenberg traitant des cas de leucémies d'enfants recensés aux USA en relation avec le champ magnétique EBF n'ont pas été pris en considération alors que les auteurs du rapport à la DGS avaient connaissance de l'existence de cette étude.

Par rapport aux données chiffrées de leucémies d'enfants figurant dans le rapport à la DGS, les conclusions de l'étude Wartenberg conduisent à des chiffres plus élevés, de 36 à 50 cas annuels de leucémies d'enfants attribuables en France aux seuls champs magnétiques EBF.

Ceci souligne l'existence d'incohérences, d'insuffisances et d'omissions dans le rapport remis à la DGS le 8 novembre 2004 par le groupe d'experts rattaché au Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France.

Différentes instances internationales reconnaissent le risque cancérogène des champs magnétiques EBF : le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) depuis 2002 ; le National Radiation Protection Board (NRPB) anglais en 2001 ; et le National Institute of Environmental Health Sciences (NIEHS) américain dès 1998.

Dans le rapport à la DGS, "les experts sollicités (...) ont le sentiment qu'il n’existe pas en France une masse critique suffisante pour maîtriser de façon satisfaisante tous les aspects liés à la problématique des champs EBF" et concluent notamment que "chez l’homme, l’ensemble des données disponibles est en faveur de l’absence d’effets sanitaires dus à l’exposition."

(source : EBF : commentaires sur le rapport à la DGS, par R. Santini & P. Le Ruz, 21 mai 2005)

Téléphonie mobile et pollution électromagnétique : Qui sont les cobayes ?

06.06.2007

L'opinion du Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux (abrégé SCENIHR en anglais) sur les "effets possibles des champs électromagnétiques sur la santé humaine" vient d'être rendu publique.

Le rapport, approuvé le 21 mars dernier, aborde l'ensemble des pollutions électromagnétiques, en distinguant les radiofréquences (regroupant les émissions de la téléphonie mobile, tv & radio), les fréquences intermédiaires (technologies médicales, anti-vol ou de tracabilité sans fil comme les RFID), les extrêmement basses fréquences (lignes à haute tension, électricité domestique et appareils électroménagers) et les champs statiques, liés à des aimants permanents ou au courant continu. Le document du SCENHIR s'intéresse plus spécifiquement aux effets non thermiques : les effets biologiques ou sanitaires constatés à des niveaux d'exposition inférieures aux limites officielles fixées dans la plupart des pays européens, France incluse.

Cet avis demandé par la Direction Générale santé et protection des consommateurs de la Commission Européenne et rédigé, entre autres, par deux directeurs de recherche de l'INSERM et un professeur de Santé Publique de la Faculté de Médecine de Nancy appelle ainsi à "plus de recherches" afin de "combler les lacunes" des données disponibles - notamment à long terme - sur les effets non thermiques.

Par exemple, selon le Comité, en matière de téléphonie mobile, peu d'indices attestent d'un risque accru de tumeurs cérébrales au-delà des 10 ans d'utilisation... Bien que le "lien" apparaisse dans le cas particulier du neurinome acoustique, une tumeur bénigne située dans l'oreille interne.

"L'EXPOSITION HUMAINE A CES CHAMPS AUGMENTE"
Ainsi, pour y voir clair sur les effets à long terme de l'utilisation d'un téléphone mobile, les experts du SCENHIR recommandent une "etude de cohorte", afin de suivre sur le long terme le devenir de la population des usagers, ainsi qu'une autre étude à base de dosimètre individuel. Destinée celle-ci à mesurer précisément, gamme de fréquences par gamme de fréquences, les expositions individuelles aux radio et hyperfréquences.

Même chose en ce qui concerne les enfants. Aucune étude épidémiologique n'existe, et cette recherche s'avère urgente préviennent les auteurs. "Même si aucun indice spécifique n'existe, les enfants ou adolescents pourraient être plus sensibles à l'exposition aux radiofréquences que les adultes. Les enfants d'aujourd'hui vont de plus expérimenter une exposition cumulée bien plus élevée que les générations précédentes. Pour l'instant aucune étude épidémiologique n'est disponible."

"Le développement anatomique du système nerveux est terminé vers deux ans, un âge où les enfants n'utilisent pas de téléphone mobile bien que des téléphones bébés aient été récemment introduit. Le developpement fonctionnel, toutefois, continue jusqu'à l'age adulte et pourrait être perturbé par les champs RF."


Un avertissement encore répété dans le domaine cette fois des champs électromagnétiques intermédiaires. "L'estimation et l'évaluation correcte des éventuels effets sanitaires produits par l'exposition aux champs IF est essentielle car l'exposition humaine à ces champs augmente avec les technologies émergentes et nouvelles."

UN AVIS TIMIDE, ENTRE OMISSIONS ET CONTRADICTIONS
Bref, que de prudence dans les formulations choisies ! Pourquoi tant de timidité dans des affirmations qui se traduisent par des phrases portant leur propre contradiction ? Sur les tumeurs cérébrales par exemple, peu d'indices existent hormis un lien dans le cas du neurinome acoustique. Faut-il considérer celui-ci comme anecdotique ? Un risque de multiplication des neurinomes acoustiques sera-t-il négligeable en termes de coûts pour la santé publique d'ici quelques années ?

Dans la mesure ensuite où on ne connait pas trop le sujet, des recherches seront nécessaires. Pourquoi ne pas encourager des mesures de précaution que les opérateurs de téléphonie mobile eux-mêmes commencent à afficher ? Rien non plus sur la différence de risque entre les usagers occasionnel et intensif. A partir de combien de minutes par jour devient-on un gros consommateur, en situation de risque sanitaire accru ? Serait-ce parce que selon les études, n'importe qui téléphonant plus de 10 minutes par jour ou plus de 3 fois par semaine peut être considéré comme une population à risque ?

Une étude de cohorte à long terme est recommandée... Mais ne sommes nous pas déjà, tous, les cobayes d'une vaste étude, en cours depuis plus de 10 ans, menée par les opérateurs et fabricants de matériel sans fil ? Une étude payée par nous-mêmes, d'abord en espèces sonnantes et trébuchantes, et peut-être à plus long terme par notre propre santé ? Ou par celle de nos enfants ?

Méthodologiquement, cet avis prudent, trop prudent, pose donc question. L'appel à de nouvelles études, additionnelles, alors que l'exposition s'amplifie, est-elle une façon de jouer la montre ? S'agit-il avec cet avis de prévenir le risque sanitaire ou d'éventuelles futures poursuites pénales ?

Seule certitude dans cette grande et nébuleuse expérience ambiante, menée à ciel ouvert : les conclusions sur le lien entre les champs magnétiques très basse fréquence et les leucémies infantiles, mis en évidence dès 1979, restent "encore valides". Le SCENIHR confirme que ces champs peuvent être carcinogènes. Notant, encore une fois, "que des recherches sont nécessaires pour comprendre les mécanismes derrière cette association." Sans plus de conseils ou de recommandations. Les citoyens européens exposés apprécieront.

Scientific Committee on Emerging and
Newly Identified Health Risks (SCENIHR) Opinion on :
Possible effects of Electromagnetic Fields (EMF) on Human Health

Further research into Electromagnetic Fields is necessary,
scientific committee concludes,
communiqué de presse du 4 mai 2007

Des scientifiques réputés sonnent l’alarme sur les dangers des radiations des CEM et RF

31.08.2007

Le rapport présente les preuves scientifiques soulevant des inquiétudes à propos de l’impact sur la santé, notamment la leucémie infantile (issue des lignes électriques et autres expositions électriques), les tumeurs au cerveau et les névromes acoustiques (issus des téléphones mobiles et sans fil) et la maladie d’Alzheimer.

Il existe des preuves que les CEM sont un facteur de risque de cancer chez l’enfant comme chez l’adulte.

Les CEM issus de sources telles que les lignes électriques, les raccordements intérieurs et de mise à terre des immeubles et appareils, sont liés à une augmentation des risques de leucémie infantile et peuvent prédisposer à des cancers à l’âge adulte.

Le rapport de BioInitiative (http://www.bioinitiative.org), qui sera communiqué vendredi 31 août 2007, présente les preuves scientifiques attestant que l’exposition aux CEM des lignes est responsable de centaines de nouveaux cas de leucémie infantile chaque année aux Etats-Unis et dans le monde entier.

Les technologies sans fil qui dépendent des radiations de radiofréquences (RF) pour envoyer des emails et des communications vocales sont des milliers de fois plus fortes que les niveaux causant des troubles du sommeil, céphalées, problèmes de mémoire et de concentration et autres symptômes physiques indésirables.

Expert en santé publique et corédacteur du rapport, Dr David O. Carpenter, directeur, Institut de la santé et de l’environnement de l’Université d’Albany (New York), affirme : "Ce rapport sert à sonner l’alarme sur le fait qu’une exposition à long terme à certains types de CEM peut avoir de sérieux effets sur la santé. Une bonne planification de la santé publique est maintenant nécessaire pour prévenir les cancers et maladies neurologiques liés à une exposition aux lignes électriques et autres sources de CEM. Nous devons éduquer le public et nos décideurs sur le fait qu’il est inacceptable que la situation actuelle se prolonge."

Corédactrice, Cindy Sage de Sage Associates affirme : "Les experts de la santé publique et de la politique de CEM ont maintenant donné leur opinion sur le poids des preuves. Les actuelles limites internationales et de la FCC sur l’exposition publique et professionnelle aux radiations des CEM et RF ne protègent pas la santé publique."

Les nouvelles limites de sécurité publique et les limites sur le déploiement ultérieur de technologies à risque sont garanties sur la base du poids total des preuves.

NB : Les 21 chapitres du rapport du BioInitiative Group sont en ligne depuis le 1er septembre, en libre téléchargement à l'adresse suivante http://www.bioinitiative.org/report/index.htm.

Rapport Bioinitiative : le résumé des conclusions

23 oct. 2007

Voici la traduction française du résumé des conclusions du BioInitiative Report diffusé à l'occasion du colloque "Pollutions électromagnétiques : Des vérités qui dérangent", organisé à Paris le 23 octobre 2007.

Ces 25 pages livrent un condensé des 17 chapitres et quelques 600 pages composant la version originale du rapport du BioInitiative Working Group.

Stress cellulaire, génotoxicité, risques de tumeurs au cerveau ou de leucémies... Le rapport BioInitiative dresse un complet état des connaissances de l'effet sur l'homme ou les organismes vivants des rayonnements non ionisants des lignes électriques et de la téléphonie mobile.

(résumé en vf à télécharger ici, rapport en anglais )

Israël limite l'implantation des antennes-relais

29.10.2007

La Knesset avec le Ministère de l’Environnement et des Affaires Intérieures ont approuvé une nouvelle loi dans le cadre de la réglementation concernant les irradiations non ionisantes. Cette loi limite la pose des antennes-relais de téléphonie mobile et peut l'interdire, notamment sur les terrasses et balcons des immeubles résidentiels.

En complément, cette nouvelle réglementation qui freine la liberté d’installation en imposant des contraintes supplémentaires sévères pour les opérateurs de téléphonie mobile, stipule que les permis d’urbanisme pour les antennes doivent être renouvelés tous les cinq ans. Par conséquent, toutes les antennes relais qui sont actuellement installées, notamment sur les balcons, devront faire l’objet à expiration de la période, d’une nouvelle demande de permis de réinstallation.

En outre, le ministre de l’Environnement s’engage si nécessaire à tenir des audiences publiques concernant les questions des irradiations des téléphones portables. Enfin, une réglementation stipulant qu’un opérateur doit réaliser une enquête afin de déterminer si le seuil de 20 % des normes d’irradiations émanant des antennes relais est atteint ; si tel est le cas, dans un souci de transparence, l’opérateur doit en faire l’annonce publique aux riverains.
Le Ministère de l’Environnement a décidé de s’aligner sur les décisions de quatre grandes villes - Jérusalem, Raanana, Ashdod et Herzliya - qui ont récemment décidé d’interdire l’installation de nouvelles antennes relais de petite taille, inférieures à 30 X 50 x 80 cm, dans leur juridiction. Jusqu'ici en effet, la loi permettait aux opérateurs de téléphonie mobile d'installer ces types de petites antennes relais, connues sous le nom de “Wireless Access Facility”, sans en informer le public et sans demande de permis de construire.

Avec une estimation de 800 antennes en activité, ce qui représente environ 10% de toutes les antennes relais du pays, le nombre de ce type d’antennes avait considérablement augmenté en Israël, puisque le permis de construire pour les grandes antennes était difficile à obtenir et pouvait prendre un certain temps.

Les opérateurs de téléphonie mobile annoncent "une guerre totale" contre ce nouveau règlement et préparent une action en justice, "arguant que l’installation de telles antennes est légale et ne peut pas être évitée".

(source : Haaretz, Israel Valley)

1500 relais de téléphonie mobile démantelés

06.11.2007

Selon une dépêche de Taiwan infos, près de 1500 antennes-relais ont été démantelés en 2007 à Taiwan, conformément aux engagements pris un an plus tôt...

à la suite de nombreuses plaintes de personnes et associations dénonçant un risque sanitaire potentiel, la commission nationale des Communications (NCC) avait promis qu’environ 1 500 relais de téléphonie mobile situés trop près d’établissements scolaires ou d’immeubles résidentiels seraient retirés d’ici la fin de 2007. L’objectif est déjà presque atteint, a indiqué hier le président de la NCC, Su Yeong-chin.

A la fin octobre, sous la pression de la NCC, les opérateurs avaient procédé au démantèlement de 1 472 de ces antennes controversées, a-t-il précisé, et à l’avenir, la commission s’efforcera de convaincre ceux-ci de restreindre le nombre de leurs relais et de les placer au sommet de bâtiments publics plutôt que privé.

Selon une enquête réalisée en 2006 par la NCC, Taiwan comptait à cette date 26 000 relais de téléphonie mobile pour la norme 2G (GSM, GPRS, EDGE), 6 500 pour la norme 3G (UMTS, HSSPA...), et 16 000 pour la norme PHS (Personal Handy System, reséeau mobile fonctionnant entre 1800 et 1900 MHz). La couverture existante serait cinq fois supérieure aux besoins.

(source : Taiwan Infos, 6 novembre 2007)

Faisceau d'une antenne relais



Facteur aggravant dans notre cas : le site du groupe scolaire Anita Conti se trouve sur un point plus haut que la base de l'antenne.

Puissance constatée jusqu'à 250 M


Ce schéma montre que la puissance du rayonnement dans l'axe d'un faisceau d'une antenne relais peut dépasser la norme de 0,6 V/m* jusqu'à une distance de 225 mètres !
A 100 mètres on constate des pics de puissance à 2 V/m...

*norme proposée lors du Grenelle de l'environnement par divers ONG. Certaines ONG préconisent plutôt 0,006 V/m, norme appliquée en Autriche : des effets biologiques surviennent au dessus de ce seuil.
A savoir : Une bonne liaison radiotéléphonique d'un portable en position STATIONNAIRE : 0,001 µW/m2 (0,0006 V/m)

Effets sur la santé dans un rayon de 300 m

DANS UN RAYON DE 100 M
Chez les riverains :

  • irritabilité
  • tendance dépressive
  • perte de mémoire
  • difficultés de concentration
  • vertiges (1)
  • changements significatifs de courants électriques dans le cerveau (mesuré par électroencéphalogramme EEG)
Chez les oiseaux:
Disputes fréquentes du couple de cigognes au cours de la construction du nid, construction du nid laborieuse, les nids les plus affectés ne sont jamais terminés, mort fréquente de jeunes poussins à un âge précoce, les cigognes restent passivement assises devant les antennes sans rien faire. (3)

DANS UN RAYON DE 200 M
Chez les riverains :
  • maux de tête
  • perturbations du sommeil
  • sentiment d’inconfort
  • problèmes cutanés (1)
Chez les oiseaux :
Baisse de 50% de la fertilité pour des nids situés à moins de 200 m des antennes par rapport à ceux situés à plus de 300 m. 40% des nids n'ont pas de poussins (3)

DANS UN RAYON DE 300 M
Chez les riverains :
  • fatigue (1)
  • augmentation de 4,15 fois du risque relatif de cancers chez les riverains (4)

EN GÉNÉRAL

  • Doublement du risque de cancer dans le groupe des riverains proches des antennes, par rapport aux personnes les plus éloignées (5) Ville de Naila (Allemagne) étude sur 900 riverains dont 305 habitant proches d'antennes relais.
  • Israël, une enquête réalisée à Usfie chez des riverains d’antennes relais et de radio-émetteurs, rapporte un nombre 9,3 fois plus élevé de cas de cancers pour une exposition maximale aux radiofréquences de 10 Volts par mètre (6)
  • Institut de Veille Sanitaire (IVS) en octobre 2004 (« Investigation du signalement d’un agrégatde pathologies diverses à Saint Cyr l’Ecole – Département des Yvelines (78) – 2004. 67 pages »). Selon ce rapport, « le nombre total de cas de cancer de l’enfant observés sur la commune est 2 fois supérieur au nombre de cas attendus, … », et « on observe une plus forte proportion de tumeurs du système nerveux central que dans les populations de référence, avec un SIR de l’ordre de 4 ». Malgré ces conclusions inquiétantes, les augmentations des cas de cancers à Saint Cyr l’Ecole, ont été attribuées par l’IVS, « au hasard ».
  • Etude TNO (Pays-Bas) : Après seulement 45 minutes d’exposition à 0,7 Volts/m, à des radiofréquences de type antennes relais (GSM 900 MHz – UMTS 2100 MHz), des effets sur la mémorisation, l’attention visuelle, le sentiment de bien être,
(1) 2001 par R. Santini, revue scientifique française (La Presse Médicale)
(3) Balmori A., Electromagnetic Biology and Medicine, 24: 109–119, 2005. Possible Effects of Electromagnetic Fields from Phone Masts on a Population of White Stork (Ciconia ciconia)
(4) 2004 (D.Wolf et coll. Increased incidence of cancer near a cell-phone transmitter station. Int. J. Cancer. Prevention. 2004. 1 : 123-128)
(5) (Electrosmog – Revue Raum et Zeit. 2004. 132 : 30-33).
(6) (S.Aburuken et coll. A cancer cluster in Usfie (Israël). Preliminary notice. Janvier 2005.

23 nov. 2007

Affichage du compte-rendu du conseil municipale


Suite à la lecture fortuite du résumé des délibérations du conseil municipal de St Avé en date du 15 septembre 2007, nous avons décidé d'afficher cette information aux deux entrées de l'école et de faire circuler une pétition contre cette implantation.

Distribution d'un document d'information aux parents d'élèves



Suite à la lecture du compte-rendu du conseil municipal, nous avons décidé d'en informer les autres parents d'élèves et les personnels de l'école. A cet effet, nous avons réalisé et distribué une petite brochure d'information généraliste à leur attention.

Compte-rendu réunion mairie/orange du 25/10/07

En mairie

Personnes présentes :
Monsieur le Maire, 2 personnes d'Orange, une dizaine de personnes composée de conseillers municipaux et personnels des services de la mairie, en début de réunion 7 parents d'élèves et la directrice de l'école, en fin de réunion, 3 parents d'élèves et la directrice de l'école.

Après la présentation de chacun, un document Powerpoint nous a été montré, ce qui a permis d'aborder les nombreux points qui nous paraissent problématiques.
Les personnes d'Orange formées et habituées à négocier auprès des riverains et parents d'élèves "pour les rassurer", étaient équipées d'un ordinateur et d'une présentation Powerpoint avec de nombreux schémas et illustrations projetés sur un grand écran.

La qualité de réception sur St Avé
Ils nous ont expliqué que leur contrat avec l'Etat leur donnait une obligation de résultat quant à la qualité de réception sur leur réseau, pour éviter les pénalités financières, ils étaient donc obligés d'implanter
plus d'antennes relais.
La qualité de réception à l'intérieur des habitations ne faisait pas partie à priori de leurs obligations mais leur position de leader sur le marché les obligeait commercialement à répondre à la demande des
usagers.
Le fait que deux technologies développées par Orange permettent une réception parfaite en intérieur (offre UNIK et pico-émetteur intérieur) n'a pas été pris en compte.
Le fait que les autres opérateurs ne demande pas d'émetteur supplémentaire tiendrait de ce qu'ils ont moins de clients donc moins de demandes, la bonne qualité de réception des autres opérateurs n'a pas été abordée par les intervenants.
Le maire a, de son côt,é réitéré sa demande d'une meilleure couverture à cause des nombreuses plaintes qu'il reçoit à ce sujet. Son rôle d'élu local étant de pouvoir fournir ce service à ses administrés. Le fait que ce service soit privé n'entre pas en ligne de compte.

L'emplacement
Au bout de 3 ans de négociation, le seul emplacement possible techniquement est celui-ci. Et un emplacement en centre ville pose problème à cause de la densité des habitations (?) alors que l'espace est "vide" autour du site choisi.

Où en sont leurs démarches administratives ?
Lors d’une précédente rencontre avec M. le Maire (13/10/07), celui ci nous avait dit avoir demander à Orange de retirer sa déclaration de travaux. Qu’en est il au jour d’aujourd’hui (25/10/07)?
Orange n’ayant pas encore répondu à cette demande, nous a assuré qu’ils le feraient. Le maire, quant à lui, nous a expliqué que tant que le bail (pour louer la portion de terrain communal dont Orange a besoin pour implanter son antenne) n’était pas signé, aucune installation n’était possible.
Depuis le 1er octobre 2007, une réforme du code de l’urbanisme simplifie les démarches administratives, par exemple, dans le cas qui nous concerne , une simple demande préalable de déclaration suffira pour implanter une antenne relais…

Les normes
Ils nous ont déclaré que leurs émetteurs ne dépassaient jamais les normes européennes (41 et 68 V/m) et étaient même en dessous de 2V/m, voir autour de 0,5 V/m la plupart du temps.
Le fait que nous soyons le seul pays européen avec de tels seuils autorisés, et que certains pays avaient même décidé d'appliquer le principe de précaution avec un seuil maximum de 0,6 V/m n'entre pas
en ligne de compte. L'exemple de l'Italie, qui a baissé son seuil officiellement mais est incapable de le respecter car le service serait de trop mauvaise qualité à été donné par les intervenant d'Orange.
Ils n'ont par contre pas pu dire si les autres pays concernés respectaient leurs propres seuils ou non (Autriche, Suède,...).

Les relevés et mesures de champs
Ils nous ont proposé à reculons (car cela prend beaucoup de temps à faire) une simulation 2D du rayonnement des faisceaux et le choix d'une entreprise agréée pour le relevé gratuit des puissances d'émission sur le site avant et après la pose de l'antenne.
Les ONG capables de faire des relevés indépendants ont été présentées comme des amateurs équipés d'un matériel non agrée et non adapté (ne mesurant pas la même chose), se faisant payés à prix d'or pour leurs interventions, certains des intervenants de ces ONG (connus mais non nommés) ont été qualifiés de "charlatans", notre démarche à été qualifiée à plusieurs reprise "de peur irrationnelle".
Aucun document technique n'a été fourni pour cause de confidentialité, les informations nous ont été données oralement et concernent l'implantation de 3 antennes (GSM 900 et UMTS 2400) dont les 3 faisceaux seraient ré-orientés ailleurs que sur l'école, pour nous rassurer encore une fois et pas pour des raisons sanitaires bien-
sûr.

Le risque sanitaires
L'impact sanitaire n'a été pris au sérieux par aucune des personnes présentes en dehors des parents d'élèves. La démonstration d'Orange a même "rassuré" certaines personnes du conseil jusque là dans le doute, et nos interventions sont apparues comme "systématiquement en opposition", ne démontrant aucune envie de trouver une solution
amiable, à la limite nous avons énervé les autres personnes avec nos arguments scientifiques sur la dangerosité des ondes émises.
Les arguments autour des effets non thermiques n'ont pas été discutés du fait que les deux intervenants d'Orange n'étaient que – citons les - « des techniciens et pas des scientifiques ».



Le débat a duré environ 3 heures et nous sommes dans l'attente des simulations d'Orange pour pouvoir "avancer". La possibilité d'un débat public avec un intervenant scientifique indépendant a été écartée par le maire. Nous avons tout de même la possibilité de faire venir ce type d'intervenant à nos frais pour un éventuel nouveau
débat à la mairie et toujours en huis-clôt.

Aucune question n’a été posée à Orange de la part des conseillers municipaux et autres personnels de la mairie présents. Est ce à dire que leur opinion était déjà toute faite sur le sujet ?! Par ailleurs, on peut être curieux de connaître leur degré de connaissance – à notre avis partial et superficiel – puisque aucun d’entre eux ne nous a demandé notre avis et nos sources de renseignements. Leur source d’information serait elle unique ?!

Puisque cette réunion avait un but informatif, qu’avons nous appris ?
Nous demandions le dossier technique de ce projet …
Nous apprenons que le Conseil municipal a donné son accord de principe pour l’implantation de cette antenne à 100m de l’école sans avoir connaissance d’aucune mesures techniques : type et puissance de l’emetteur, orientation, …

Aucune réponse à nos questions d’ordre sanitaire n’a aboutit et pour cause puisque ce projet d’implantation n’a été analysé que du seul point de vue technique, commerciale et politique…

Compte-rendu réunion mairie du 13/10/07

Samedi 13 octobre, nous avons rencontré Monsieur le Maire de Saint-Avé au sujet de l’implantation d’une antenne relais de téléphonie mobile à 100 mètres de l’école Anita Conti, afin de lui exposer notre désaccord quant à l’emplacement de l’antenne.

Nous demandons l’application du principe de précaution car nous estimons qu’une telle proximité représente un véritable danger pour la santé de nos enfants (1).

Monsieur le Maire justifie ce projet d’installation par l’insuffisance de couverture téléphonique (opérateur ORANGE) sur la commune de Saint-Avé (et des difficultés théoriques d’acheminement des appels aux services de secours).

Suite à notre mobilisation, celui-ci a demandé le jeudi 11 octobre dernier à l’opérateur ORANGE de retirer - provisoirement - sa déclaration de travaux déposée en mairie le 14 août 2007. (Mais rien n’empêche Orange de refaire sa demande plus tard et la mairie de l’accepter. C’est pourquoi, nous devons rester mobilisés.)

Après avoir fait amende honorable du manque de communication, Monsieur le Maire nous a proposé :

- une rencontre avec l’opérateur ORANGE, avant les vacances de la Toussaint, en vue d’obtenir des informations techniques sur l’antenne en question son orientation, sa puissance, …)
- une réunion avec des scientifiques( universitaires et/ou membres de l’Académie des Sciences) compétents sur les effets des ondes électromagnétiques émises par les antennes relais.


Nous vous tiendrons informés.
Merci de votre soutien.


(1) voir note « Antenne relais de téléphonie mobile / quels effets sur la santé de nos enfants ? » déposée dans le cahier de liaison de votre enfant

Vue aérienne de l'implantation prévue

Reportage à voir absolument !!


Sommes nous tous des cobayes ? part 1 par boreale

SOMMES-NOUS TOUS DES COBAYES ?

Réalisation : Joaquina Ferreira 52 mn à voir absolument jusqu'au bout ! Film figurant dans la programmation du Salon des Refusés* en avril 2003 au Forum des Images à Paris. Texte dit par Rufus, Directeur de production Marc Olive, © La rose des sables 2003

* Films refusés par les principales chaînes de télévision françaises pour motifs divers :

sujet abordés, durée, etc.