18 nov. 2008

L'usage du téléphone portable augmente la libération du mercure contenu dans les plombages

Traduction de la conclusion de l'étude :
Il apparait que les examens IRM et les radiations micro-onde émises par les téléphones portables augmentent significativement la relargage mercuriel des amalgames dentaires. D'autres recherches doivent être réalisées afin de savoir si d'autres sources de champs électromagnétiques sont responsable d'une altération des amalgames et d'une augmentation du relargage mercuriel.

Lien vers le résumé complet de l'étude sur PubMed


Pour information :
Le mercure est un métal extrèmement toxique pour tous les organes humains (plus particulièrement le cerveau et le foie), les "plombages" dentaires, ou amalgames, en contiennent environ 50%. Ce mercure qui est habituellement relargué à faible doses dans l'organisme tout au long de la vie de l'amalgame, avec un pic pendant la pose et la dépose.

L’intoxication chronique est le résultat d’une pénétration progressive du mercure dans l’organisme, elle entraîne notemment les troubles suivants :
  • système nerveux : maux de tête, vertiges, fatigue, troubles du sommeil, tremblements de la langue, trouble de l'humeur, nausées, vertiges, trouble de la concentration
  • peau : apparition de rougeurs cutanées touchant la paume des mains et la plante des pieds, d’urticaire,
  • bouche : hypersalivation ou parfois le contraire, sensations de brûlures, goût métallique, retrait et saignement des gencives
  • système digestif : divers problèmes digestifs, douleurs abdominales

26 oct. 2008

Solution pour mieux capter les signaux GSM chez soi

Si vous habitez la campagne il peut parfois s’avérer difficile de capter un signal GSM parfait voir correct et il arrive parfois que vous ayez certaines zones de votre maison ou le réseau GSM n’est pas joignable. Dans ce cas le Booster GSM aura un intérêt à vos yeux.

Développé par la firme française Giga-Concept, ce module a peine plus grand qu’un paquet de cigarettes vous permettra de redistribuer le signal GSM d’un opérateur à travers votre maison ou votre entreprise.
Le produit se présente sous la forme de deux éléments, le premier sont une antenne extérieure avec laquelle une patte métallique de fixation est fournie pour pouvoir la stabiliser à votre façade.

L’autre partie est un amplificateur qui sera place à l’intérieur de votre habitat et qui sera relié à l’antenne extérieure via un câble. Le constructeur annonce une portée allant de 300 mètres à 1200 mètres selon le type de modulation et l’environnement.

Ce kit est proposé à un prix public conseille d’environ 200€.

24 October, 2008 | Rédigé par David P. pour Planet Sans Fil.com

INFORMATION AUX USAGERS DE L’ECOLE ANITA CONTI

La mobilisation de parents d’élèves d’Anita Conti, l’année scolaire écoulée, a permis de surseoir à l’implantation d’une antenne relais de téléphonie mobile à proximité du groupe scolaire, sur le site du stade municipal.
Par des courriers de Monsieur le Maire de Saint-Avé en date du 17 juin et du 16 septembre 2008, nous avons été invités, en qualité d’usagers de l’établissement scolaire Anita Conti, à participer à la commission de concertation communale en matière de téléphonie mobile se déroulant le 22 octobre.
Afin de bien démarquer le Conseil d’Ecole et l’Association des Parents d’Elèves de ce sujet, il a été décidé de constituer un collectif.
Le collectif ICARE – « Implantation Concertée des Antennes-Relais et autres Emetteurs » est un regroupement de parents d’élèves sensibilisés par le sujet des antennes-relais qui a donc été représenté par MM. COTTE et M MERLET au cours de cette première réunion de la commission.
Nous vous donnons ci-après un compte rendu synthétique de celle-ci.

Emetteurs radio/télé et cancer

Selon les opérateurs, la preuve de l'innocuité des ondes éléctromagnétiques est historiquement prouvée puisque les émetteurs radio et télévisions sont sans danger...

Etudes épidémiologiques et émetteurs de radio-TV-FM

Dans la base de donnée du programme CEM de l'Organisation Mondiale de la santé (OMS, accessible à partir de http://www.who.int/peh-emf/en/ ) figurent (au 01.09/2003) 11 études épidémiologiques terminées (chacune pouvant avoir donné lieu à plusieurs publications scientifiques) concernant les émetteurs de radio-TV-FM.

Parmi les 9 études épidémiologiques concernant les riverains d'émetteurs de radio ou de TV (exposition dite résidentielle), 1 seule ne trouve aucune incidence sur la santé.

Parmi les 7 études épidémiologiques concernant le lien entre l'exposition résidentielle et cancer ou leucémie, 1 seule ne trouve aucun lien, 1 est une discussion, 5 études trouvent une augmentation de cancers ou leucémies ou mélanomes en lien avec la proximité de l'émetteur radio-TV-FM.

L'étude chez les radio-amateurs montre une augmentation du nombre de tumeur au cerveau ou de leucémies.

Source et détails

24 oct. 2008

Moscou, Russie - 14/04/2008 : "La santé des générations à venir est en danger"

Comité National Russe de Protection de Radiation Non-Ionisante

Extrait :
Conformément à l’avis du Comité National Russe de Protection de Radiation Non-Ionisante, dans le plus proche futur, ce sont les enfants utilisateurs d’un téléphone mobile qui seront vraisemblablement confrontés aux risques pour la santé suivants : perturbation de la mémoire, baisse de l’attention, diminution d’apprentissage et des capacités cognitives, augmentation de l’irritabilité, problèmes de sommeil, accentuation de la sensibilité au stress, accroissement de prédisposition épileptique.

Risques sanitaires à venir (possibles) attendus :

tumeurs du cerveau, tumeurs des nerfs acoustiques et vestibulaires (vers l’âge de 25-30 ans), maladie d’Alzheimer, “démence”, syndrome dépressif, et autres types de dégénérescence des structures nerveuses du cerveau (vers l’âge de 50 à 60).


Texte complet ICI

21 oct. 2008

Le GSM est cancérigène à long terme


Le risque cancérigène est "significativement accru" pour ceux qui utilisent un GSM depuis plus de dix ans, selon les premiers résultats de la plus grande étude internationale sur le sujet jamais réalisée.

L'étude Interphone a été menée dans treize pays industrialisés (pas en Belgique, ndlr) par le Centre international de recherche sur le cancer (Cicr). Elle établit clairement la relation entre certaines tumeurs et l'usage régulier des téléphones portables.

Selon le récapitulatif des résultats, la probabilité de développer un gliome (le cancer du cerveau le plus mortel) est jusqu'à 60% plus élevée dans les pays scandinaves, de près de 100% en France et de 120% en Allemagne pour les utilisateurs de téléphones portables de plus de dix ans. Concernant le méningiome et le neurinome de l'acoustiques, les résultats sont plus contrastés et pour les tumeurs de la glande parotide, aucune augmentation du risque n'a été observée globalement, indique le journal le Soir qui publie cette étude ce mercredi.

L'étude se base toutefois sur le profil d'un utilisateur régulier qui utiliserait son GSM au moins une fois par semaine pendant six mois, un profil qui, selon certaines associations qui militent pour durcir les normes, minimiserait la portée de certains résultats.

Des résultats temporisés par une coordinatrice de l'étude

Elisabeth Cardis, coordinatrice de l'étude Interphone, explique qu'il ne s'agit que de résultats intermédiaires et qu'il faut rester prudent dans leur interprétation. Ces études manquent selon elle de "la puissance statistique nécessaire et souffrent (...) de biais qui peuvent invalider les conclusions dans un sens ou l'autre", notamment le faible taux de réponse.

La publication des résultats définitifs est attendue pour 2009.

Source RTL info.be

29 sept. 2008

DISCREDIT PUBLIC DE L'OMS - 2007

Note de Robin des Toits
- Une dépêche Associated Press du 08-05-2007 mentionne une étude publiée dans la revue LE LANCET.
Etude signée par les Dr OXMAN/Dr FRETHEIM/Dr LAVIS.

Sujet global : les faits scientifiques à l'origine d'une recommandation OMS sont fréquemment absents.
Autrement dit, il est fréquent que l'OMS navigue au sentiment. Confirmé par le Dr PANG de l'OMS. Le Dr HORTON, rédacteur en chef du LANCET, qualifie l'étude de séisme et déclare que si l'OMS perd sa crédibilité internationale, son existence même doit être remise en question.


Lettre d'Alison KATZ, haut fonctionnaire de l'OMS, à la Directrice Générale de l'OMS Margaret CHAN – 22/01/2007 :
  • L'OMS est devenue victime de la mondialisation néolibérale.
  • On ne peut plus accepter la commercialisation de la science.
  • Ni les liens étroits entre l'industrie et les institutions scientifiques.
  • On ne peut plus accepter la privatisation des connaissances.
  • Le refus de cette démission morale de l'OMS a conduit à la grande grève de 700 membres des Personnels.
  • Cette grève dénonçait entre autres les pratiques de corruption.

- Rapport de DON MAISCH dans JACNEM d'Avril 2006 touchant le groupe de travail CEM de l'OMS :

La moitié des 20 membres de ce groupe sont aussi membres de l'ICNIRP,
• Les 8 invités de REPACHOLI à rencontrer le groupe de travail étaient des représentants de l'industrie électrique. Et la presse était exclue.
• La revue MICROWAVES NEWS du 01/10/2005 signale que REPACHOLI reçoit 150.000 dollars/an de l'industrie de la téléphonie mobile.
• Le rapport parle, en propres termes, de l'influence éhontée de l'industrie dans le groupe de travail CEM de l'OMS.
• Le rapport rappelle que l'OMS a reconnu avoir été manipulée par l'industrie du tabac. Les décisions prises pour éviter de recommencer ne sont pas respectées dans le domaine des CEM.
• Dernière phrase du rapport : un tel mépris pour les principes fondamentaux de la crédibilité de la science aussi bien que pour la mission de l'OMS de protéger la santé mondiale témoigne d'un besoin désespéré d'enterrer la science indépendante à tout prix.

- Au cours d'une audition parlementaire, REPACHOLI dit :
« Dans le domaine des micro-ondes, le niveau a fini par être négocié. Cela n'a pas été basé sur la science. Mais négocié avec les industriels ».

- 80% des études référencées par l'OMS donnent des résultats de confirmation sur les risques sanitaires à proximité des antennes-relais.

Le lien entre portables et cancers préoccupe les experts américains

AFP - 26/09/2008 WASHINGTON

Le lien potentiel entre téléphone portable et cancers du cerveau pourrait s'apparenter à la relation entre tabac et cancers du poumon que les industriels et la société ont mis 50 ans à admettre, ont averti des scientifiques américains, lors d'une audience au Congrès.

"On ne doit pas rééditer ce que nous avons connu à propos de la cigarette et du cancer du poumon où notre nation a pinaillé sur chaque détail d'information avant d'avertir le public", s'est inquiété David Carpenter, spécialiste de santé publique et professeur de santé environnementale à l'Université d'Albany (New York), jeudi, devant la Commission des réformes de la Chambre.

A ce jour, la science est divisée sur les effets biologiques des champs magnétiques émis par les téléphones cellulaires.

Mais, et surtout pour les enfants et les adolescents aux cerveaux plus vulnérables, "la prudence est de mise, même sans la preuve absolue de l'ampleur du risque", a ajouté M. Carpenter plaidant vigoureusement pour "des recherches urgentes" sur la question.

"A la lumière des 70 ans que cela nous a pris pour retirer le plomb des peintures et des 50 ans qu'il a fallu pour établir de façon convaincante le lien entre la cigarette et le cancer du poumon, j'affirme qu'on ferait bien de tirer les leçons du passé pour mieux interpréter les signes de risques potentiels", a poursuivi le docteur Ronald Herberman, directeur d'un des dix plus importants centres de recherches américains contre le cancer à l'Université de Pittsburgh (Pennsylvanie, est).

La majorité des études disponibles assurant qu'il n'y a pas de risque de développer des tumeurs avec le téléphone cellulaire, ont été menées auprès de personnes ayant utilisé un portable pendant peu de temps, ont regretté les experts interrogés.

"La plupart de ces études (...) sont caduques, ont des problèmes de méthodologie et n'incluent pas assez de sujets utilisant le portable depuis longtemps", a asséné le docteur Herberman.

Une tumeur au cerveau met une dizaine d'années à se développer.

En outre, ces études qualifient d'usage "régulier", l'utilisation d'un portable "une fois par semaine" seulement, ont relevé ces scientifiques.

Ils ont en revanche cité plusieurs études européennes, en particulier de Scandinavie --berceau du téléphone cellulaire--, qui montrent un lien entre usage fréquent du portable et tumeurs bénignes et cancéreuses.

Une récente étude suédoise du docteur Lennart Hardell affirme qu'un utilisateur régulier a deux fois plus de risques de développer une tumeur du nerf auditif du côté de l'oreille où il utilise le combiné, plutôt que de l'autre oreille.

Une autre étude israélienne détermine une hausse de 50% des chances d'avoir un cancer de la glande salivaire. "C'est toujours du côté du visage où on utilise le plus fréquemment le portable", a précisé le professeur Carpenter.

Enfin, selon une communication scientifique faite en septembre à la Royal Society de Londres, les adolescents ayant commencé à se servir largement du portable avant 20 ans ont 5 fois plus de chances de développer un cancer du cerveau à l'âge de 29 ans que ceux qui n'ont pas de portable.

"Il y a dans le monde trois milliards d'usagers réguliers de téléphones cellulaires. Nous avons besoin d'un message de précaution", a affirmé M. Herberman.

"C'est un grave problème de santé publique. Il s'agit d'un appel au gouvernement pour qu'il finance davantage de recherches et à (l'autorité de régulation des télécommunications) la FCC pour réviser ses normes techniques", a ajouté M. Carpenter.

Le représentant de la FCC, l'autorité qui certifie les combinés dans la limite où leurs rayonnements ne chauffent pas les tissus vivants, a reconnu que son personnel "n'était pas suffisamment qualifié pour s'exprimer sur les effets sur la santé de l'absorption des ondes radios par le corps", selon M. Julius Knapp.

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Voir également cet article du Dailymail du 26/09/2008 :
We can't ignore the links between mobile phones and cancer like we did with tobacco, top scientists tell U.S. Congress

Source AFP/Robin des Toits

Résolution du Parlement européen - Textes adoptés au 04/09/2008

Le Parlement Européen vient d'adopter en date du 04 septembre 2008 une résolution portant sur l'environnement qui illustre bien l'état actuel (réel) des connaissances scientifiques :

- Le Parlement considère qu'à côté des évolutions problématiques en matière de santé environnementale, de nouvelles maladies ou syndromes de maladies sont apparus ces dernières années, tels que (...) l'hypersensibilité aux rayonnements électromagnétiques (...).

- Il est vivement interpellé par le rapport international Bio-Initiative sur les champs électromagnétiques, qui fait la synthèse de plus de mille cinq cents études consacrées à la question, et relève dans ses conclusions les dangers sur la santé des émissions de type téléphonie mobile comme le téléphone portable, les émissions UMTS – Wifi – Wimax – Bluetooth et le téléphone à base fixe "DECT";

- Il constate que les limites d'exposition aux champs électromagnétiques fixées pour le public sont obsolètes dès lors qu'elles n'ont pas été adaptées depuis la recommandation du Conseil du 12 juillet 1999 relatives à la limitation d'exposition du public aux champs électromagnétiques (0 Hz à 300 GHz), que ces limites ne tiennent évidemment pas compte de l'évolution des technologies de l'information et de la communication ni, d'ailleurs, des recommandations préconisées par l'Agence Européenne pour l'Environnement ou encore des normes d'émission plus exigeantes prises, par exemple, par la Belgique, l'Italie ou l'Autriche et qu'elles ne tiennent pas compte des groupes vulnérables comme les femmes enceintes, les nouveau-nés et les enfants.

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Télécharger ci-dessous le document intégral au format pdf, consultable ici au format html : http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P6-TA-2008-0410+0+DOC+XML+V0//FR


p6_ta_prov_2008_0410.pdf P6_TA-PROV_2008_0410.pdf
(127.17 KB)

Source Robin des Toits

18 sept. 2008

Première plainte au pénal contre un opérateur de téléphonie mobile

Pour la première fois en France, une plainte au pénal (lire les principaux extraits de la plainte) a été déposée, mercredi 17 septembre dans l'après-midi, au Tribunal de Grande Instance de Paris, visant directement un opérateur de téléphonie mobile, pour "administration de substance nuisible". (...)

Source Challenge et Le Nouvel Obs

Lire l'article complet ICI


A noter l'écart entre les relevés de puissance officiels disponibles sur l'ANFR (autour de 0,28 V/m) et ceux effectués par Robin des toits (de 2,5 à 3 V/m, voir article)...

24 août 2008

Les normes de l'ICNIRP hors la loi

Les Interprétations abusives et trompeuses du décret n° 2002-775

Dans un certains nombre de documents, lors de réunions publiques, ou sur des sites internet on peut lire que la sécurité des personnes serait assurée par le simple respect des limites de ce décret (41 a 61V/m pour les fréquences de 900MHz a 2.1GHz).

Ceci est totalement inexact, car les risques non biologiques mais sanitaires lié au dysfonctionnement d'appareils électroniques peuvent se produire à des niveaux dépassant 1V/m, 3V/m ou 10V/m pour les fréquences de 80MHz a 2.5GHz selon les appareils.

Ces interprétations trompeuses sont démenties par l'ICNIRP à l'origine de ces limites dans son guide pour l'exposition aux champs électromagnétiques[8] où l'on peut lire "Le respect du présent guide ne permet pas ipso facto d'éviter toute perturbation des dispositifs médicaux" et "La prévention de ces problèmes n'entre pas dans le domaine d'application du présent guide mais est traitée dans d'autres documents" Prétendre que le respect des limites du décret suffit à prévenir les risques pour la santé revient donc à dissimuler les effets et risques pour la santé dus aux dysfonctionnements d'appareils électroniques, les limites permettant de s'en protéger, et l'obligation légales de les prévenir mentionnées dans l'article L32.

Cette pratique est a confronter avec les articles L213-1 et L213-2 du Code de la consommation réprimant les délits imprescriptibles de tromperie et tromperie aggravée et l'article L121-1 du même Code concernant la publicité mensongère.

Texte complet (jurispedia.org)


9 août 2008

Presse : quelques articles

Santé et mobile : vingt scientifiques lancent un appel à la prudence (juin 2008)
Vingt scientifiques internationaux lancent un appel pour sensibiliser l'opinion publique sur les risques sanitaires liés à l'utilisation du téléphone mobile.

Les ondes GSM et wifi dangereuses pour les rats (juin 2008)
Une étude de l'université catholique de Louvain montre que le taux de mortalité des rats de laboratoire double lorsqu'ils sont exposés aux ondes des téléphones portables et aux réseaux wifi.

Antennes-relais : le 9-3 se rebiffe ! (janvier 2007)
Six villes de Seine-Saint-Denis organisent la résistance contre les opérateurs de téléphonie mobile. Récit d'une guérilla judiciaire.

Faut-il avoir peur du portable ? (janvier 2007)
Fantasme ou réalité ? Les mobiles et leurs champs électromagnétiques inquiètent. Ils menaceraient le cerveau et provoqueraient des cancers. Les scientifiques, eux, n'ont rien trouvé

Le DAS, une mesure "fantôme" ? Risque confirmés par les opérateurs (décembre 2002)
Tandis qu’un rapport du Sénat incite à la prudence, des études françaises financées par les opérateurs reconnaissent la nocivitédes micro-ondes des téléphones portables.

L'’ombre d’'une solution, protection anti CEM (décembre 2001)
Et s’il était possible de compenser les champs électro-magnétiques pollants ?

1 août 2008

C dans l'air : Pollution électromagnétique - Partie 2

Best off de l'émission d'Yves Calvi, avec comme invités :
Dominique Belpomme (cancérologue)
Etienne Cendrier (association Robin des toits)
Charles Copin (journaliste spécialiste des nouvelles technologies)
Marie-Jeanne Husset (60 millions de consommateurs)

C dans l'air : Pollution électromagnétique - partie 1

Best off de l'émission d'Yves Calvi, avec comme invités :
Dominique Belpomme (cancérologue)
Etienne Cendrier (association Robin des toits)
Charles Copin (journaliste spécialiste des nouvelles technologies)
Marie-Jeanne Husset (60 millions de consommateurs)

Antennes et phénomènes bizarres

février 2008
Reportage canadien sur les antennes relais et leurs dangers.
La France y est même cité en exemple ! Car son gouvernement est censé voter un projet de loi limitant l'implantation des antennes relais, notamment en les plaçant à un minimum de 300 m des habitations... on peux toujours rêver.
Lien vers le reportage

25 juin 2008

Deux fois plus de rats morts à cause des ondes GSM !

SCIENCES & SANTé mar 24 juin

Une nouvelle étude sur l'impact des ondes GSM réalisée par un chercheur belge présente des résultats inquiétants, révèle le journal Le Soir. Dirk Adang a défendu lundi à l'UCL la thèse de doctorat qu'il a consacrée à l'impact des ondes pulsées (GSM, wi-fi, antennes, etc) sur la santé de 124 rats de laboratoire. Les résultats de ses recherches sont inquiétants. Le taux de mortalité (60%) dans les trois groupes de rats exposés aux ondes est deux fois plus important que celui constaté (29%) dans le groupe témoin, préservé.

Cette étude présente un intérêt pour la santé humaine. Le rat, mammifère comme l'homme, partage 90% de son patrimoine génétique avec l'humain. La durée et les conditions de l'étude sont au-dessus de tout soupçon.

Des vidéos et l'article complet sur le site de RTL info

L'Organisation mondiale de la santé recommande d'attendre 2015 pour estimer complètement l'impact des mêmes ondes sur l'homme.

Combien de morts d'ici les 7 ans à venir ??

23 mars 2008

Antennes-relais / cancers : risques confirmés

COMMUNIQUE de PRESSE : Paris, le 18 Février 2008

Une étude épidémiologique confirmant une augmentation significative du risque de cancers pour les riverains d'antennes-relais vient d'être rendue publique.

Cette étude a été conduite sous la direction du Docteur Guerd OBERFELD, Médecin de Santé environnementale de la Ville de Salzbourg.

Les recherches ont porté sur une zone de 1200 mètres autour des émetteurs.
Les risques de cancers augmentent dans les 200 mètres autour des antennes.

Les résultats ont été transmis au Ministère de la Santé autrichienne et seront évalués par un groupe de travail spécialisé.
Ceci pourrait déboucher sur de nouvelles normes d'exposition du public aux champs électromagnétiques générés par la Téléphonie Mobile.

Qu'attendent les autorités françaises pour prendre les mesures qui s'imposent ?

Source article (Robin des toits)
Sources scientifiques

Remplacer les antennes relais par des mini-antennes

Fibres optique et mini-antennes à Milan
La ville de Milan a lancé en 2004 un plan de remplacement de ses antennes relais (750 pylônes de 10 mètres de haut chacun) afin de limiter la pollution électromagnétique et d'améliorer l'impact visuel.
L'infrastructure combine le déploiement sur les réverbères et les feux de signalisation de petites antennes - 15 cm de haut - à très faibles émissions, et l'exploitation des fibres optiques courant sous la ville pour relayer les signaux d'une mini-antenne à l'autre. Ce qui permet d'éviter les rayonnements entre antennes relais, ou entre réseaux d'opérateurs.
L'expérimentation lancée dans quelques rues du centre historique s'est conclue par des résultats positifs, avec surtout un avis positif de l'agence pour la prévention et l'environnemen locale après analyses des émissions électromagnétiques des mini-antennes, très largement inférieures à celles des pylônes.
Source : Transmission N°2, bulletin d'information du (riirem, automne 2007.

14 mars 2008

Pour une bonne réception chez vous : installez votre propre mini antenne relais !

Pas besoin d'une antenne puissante en plein centre ville, tous les opérateurs français vont bientôt proposer ou proposent déjà des solutions pour une réception impeccable chez soi.
De faible puissance (à vérifier), elle permettent d'éviter d'imposer une antenne à nos enfants et aux riverains tout en contentant les abonnés GSM qui reçoivent mal dans leur quartier.
Rappellons que la téléphonie mobile n'est pas un service public mais privé qui ne concerne que ses clients, il n'a donc pas à être imposé à tous.
Lien vers l'article complet (01.net)Image originale

Etant donné que le réseau utilise des fréquences de plus en plus élevées (2G puis 3G), celles-ci sont plus facilement bloquées par les obstacles physiques comme les murs des maisons.
Aux Etats-Unis et en Angleterre, où le problème est reconnu, des sociétés vont commercialiser des antennes intérieures pour tous (Femtocell).
Article Futura Sciences
Article lecanardwifi.com


L'intérêt pour la santé de l'utilisateur, c'est qu'en ce connectant à une antenne toute proche, puisque à l'intérieur, son mobile émettra avec moins de puissance et donc sera moins nocif pour lui-même.

8 mars 2008

"Il n'y a aucun danger puisque les relevés sont bien en dessous des normes officielles"

Le calcul des normes
Les normes sont calculées selon la mesure des effets thermiques seuls sur des "fantômes" (mannequins remplis d'eau !) pendant un intervalle de temps fixé à 6 minutes (protocole fixé par les recommandations UE 1999/519/EC & ICNIRP ).
Les effets non thermiques ne peuvent en aucun cas être mesurés sur un mannequin, pas plus que les effets thermiques sur un intervalle de temps illimité comme peuvent le subir des riverains d'antennes relais (24h/24, 365 jours par an).
Alors que tous les scientifiques vont diront qu'on ne peut pas directement extrapoler de l'expérimentation animal à l'humain, comment se fait-il que certains d'entre eux ne remettent pas en question une extrapolation du mannequin à l'humain ?
En conclusion, feriez-vous confiance à des normes sanitaires extrapolées sur des bases n'ayant aucun rapport avec la réalité biologique ?

Les effets non thermiques
Deux résultats d'expériences récents ont montré des réactions biologiques évidentes sans échauffement local (l'une des études montrant une cancérogénisation probable des cellules). Aucun protocole actuel ne permet de mesurer leurs effets sur l'être humain à long terme.
(sources : voir articles précédents)

Les autres fréquences
Les infrasons (Extrèmement Basses Fréquences ou ELF) ne sont simplement pas du tout mesurés lors des relevés sur le terrain effectués par les organismes agrées, ce sont pourtant parmi les rares radiations non ionisantes reconnues comme potentiellement cancérigènes pour l'homme par le CIRC (Groupe 2B) et la médecine du travail. Ils occasionnent des symptômes tels que nausées, vomissements, maux de tête, irritabilité, perte d'équilibre, problème de concentration, action sur le système immunitaire et endocrinien avérés qui peuvent amener jusqu'à des cancers.
Les micro-ondes pulsées ainsi que le système de séquençage des appels utilisés par la téléphonie mobile émettent pourtant des infrasons constamment.
Les champs magnétiques statiques sont également "oubliés", la médecine du travail reconnait qu'ils peuvent provoquer une liste de symptômes biologiques (très semblables à celle décrite par les riverains d'antenne) en cas de déplacement à l'intérieur d'un champ statique de forte intensité, aucune étude n'existe actuellement en ce qui concerne les expositions chroniques, aucun relevé ne permet d'évaluer l'intensité de ce type de fréquence autour d'une antenne relais.
Les infrasons
Volume 80, site du CIRC/IARC
Medecine du travail

Les normes dans le reste du mond
e

Recommandations OMS, et ICNIRP (commission int. de protection contre les rayonnements non ionisants), D, F, NL, E (2001), P (2001)
DAS (W/kg) : 0.08 28 de 10 à 400 MHz
Equivalence Volt/m : 41,2 à 900 MHz 58 à 1800 MHz, au total des antennes

Conseil de l’U.E.(1999)
DAS : 0.08 si une seule bande de fréquence
Equivalence Volt/m : 28 de 10 à 400 MHz, 41,2 à 900 MHz, 58 à 1800 MHz, au total, si une seule fréquence

Suisse (1999)
DAS : 0.08
Norme par antenne : 4 V/m à 900 MHz, 6 V/m à 1800 MHz, 5 V/m si 900 et 1800 MHz

Belgique
DAS : 0.02 (moyenne sur période quelconque de 6 minutes)
Equivalence Volt/m : 13.7 de 10 à 400 MHz, 20.6 à 900 MHz, 29 à 1800 MHz
Norme par antenne : examen approfondi à partir de 0.001W/kg, soit 4.6 V/m à 900 MHz et 6.5V/m à 1800MHz

Belgique (recommandations)
3 V/m à 900 MHz

Russie, Pologne, Chine
6 V/m

Italie
20 V/m en absolu, 6 V/m maximum au-delà de 4 heures

Grand Duché de Luxembourg
Norme par antenne : 3 V/m pour antenne GSM uniquement

Ville de Paris
2 V/m, en moyenne sur 24 heures, en combinaison 900 et 1800 MHz, dans lieux de vie, et 4,6 v/m en maximum absolu.

Canton de Salsbourg
0.6 V/m

Toscane
0.5V/m

Pennsylvanie
Norme par antenne : 600 m des habitations

Australie
Norme par antenne : 200 m des habitations

Pays de Galle
Norme par antenne : 500 m des habitations

Niort
Norme par antenne : 300 m des habitations

Dijon
Norme par antenne : 100 m établissement sensible

Proposition loi française
Equivalence Volt/m : 0.6v/m
Norme par antenne : 300 m habitations et établissements sensibles, dérogation possible à 100 m en ville (dense)

23 févr. 2008

Les fréquences GSM 900 ont des effets non thermiques sur la peau de cobayes humains.

Des expériences récentes avaient déjà montré les effets non thermiques des fréquences GSM 900 sur les cellules humaines cultivées en laboratoire, cette dernière expérience montre le même effet sur des humains bien vivants.
10 femmes ont été exposées à des fréquences de 900 Mhz (idem GSM) équivalente à une heure de communication.
Après avoir chercher parmi 580 proteines présentes dans la peau, il on trouvé deux protéines altérées, une ayant augmenté de 89% et l'autre ayant baissé de 32%.
L'article nous rappelle bien que l'existence d'effets non thermiques ne signifie pas des effets sanitaires, mais aussi que le rôle de ces 2 proteines est pour le moment totalement inconnu.
Rappelons de notre côté que l'existence d'effets non thermique étaient jusque-là complétement nié par les scientifiques officiels, reste maintenant la reconnaissance des effets sanitaires potentiels...
Source

7 févr. 2008

Compte rendu des mesures faites sur le site de l'école Anita Conti

Rapport de mesure de Champs électromagnétiques in situ du 20 novembre 2007
Fait par la société AE Telecom accréditée par la COFFRAC, frais de l'étude financée par Orange.
Le rapport complet est normalement disponible en lecture sur demande à la mairie, sinon, n'hésitez pas à nous contacter, nous en avons un exemplaire.

Détail de l'analyse spectrale de l'environnement électromagnétique déjà présent sur le site de la cour d'école
  • 100 KHz-30 MHz (services HF : radio ondes courtes) : 0,03 V/m
  • 30 MHz-87,5 MHz (PMR : armées, polices, samu, pompiers) : inférieur à 0,01 V/m
  • 87,5 MHz-108 MHz (radios FM) : inférieur à 0,01 V/m
  • 108 MHz-880 MHz (services HF : radio ondes courtes) : inférieur à 0,01 V/m
  • 47-68, 174-233, 470-830 MHz (Télévision) : inférieur à 0,01 V/m
  • 880 KMHz-960 MHz (GSM 900) : 0,02 V/m
  • 960 KMHz-1710 MHz (Radars, DAB : radiodiffusion numérique) : inférieur à 0,01 V/m
  • 1710 KMHz-1900 MHz (GSM 1800) : inférieur à 0,01 V/m
  • 1880 KMHz-1900 MHz (DECT : téléphones fixes sans fil) : inférieur à 0,01 V/m
  • 1900 KMHz-2200 MHz (UMTS) : inférieur à 0,01 V/m
  • 2200 KMHz-3000 MHz (Radars, boucle radio locale, FH, micro-onde, Wifi) : 0,02 V/m
Champs électrique total donné en conclusion du rapport : 0,04 V/m
("Le champs électrique total mésuré dans la bandes considéré pour les bandes GSM/UMTS est extrapolé (valeurs calculées en appliquant un coefficient afin de tenir compte de la variation du traffic journalier"))

Champs électrique vraiment total (comprenant l'ensemble des relevés) : 0,15 V/m

Pour l'instant tout va bien mais pour rappel :
  • action sur les cellules à partir d’une valeur seuil calculée de 0,2 V/m.
  • différents effets immunologiques apparaissent dès 1.3 V/m.
  • influences sur la fatigue jusqu’à un taux minimum de 0,6 V/m.
Sources

Note : Il y a eu des mesures faites sur 4 autres points (entre les deux terrains de foot, devant l'entrée de l'école primaire, derrière l'école maternelle près de l'entrée de la cantine, dans la classe de CE1), les mesures ayant été faites avec un premier appareil dont la sensibilité est de 0,3 V/m, les résultats sont tous inférieurs à 0,3 V/m. Seul le point de la cour d'école a été analysé avec un appareil plus sensible (résultats ci-dessus).

Reportage sur une radio belge au sujet du danger bein réel des antennes relais

L'intervenant est un scientifique belge qui recommande un abaissement de la puissance des antennes relais à 0,2 V/m au lieu des 41 à 61 V/m autorisés en France...

Intervention du journaliste Hervé Thomas suite au visionnage du film "Sommes-nous tous des cobayes ?"

Extrait de l'émission "C'est au programme" du 09/12/05 présenté par Sophie DAVANT

25 janv. 2008

Effets des portables sur la santé : les études au crible

Le Figaro du 22/01/2007
EXPERTISE Selon une étude suisse, les résultats des recherches sur l'effet biologique des téléphones portables sont biaisés par leurs financements.

LES PUBLICATIONS scientifiques les plus rigoureuses sur l'impact sanitaire des téléphones portables sont celles qui sont conduites par des équipes associant des experts travaillant pour l'industrie et des experts rattachés à des organismes publics. Celles qui ont une source unique de financement - privé ou public - ont tendance à avoir des biais qui conduisent à minimiser les risques, ou au contraire à les aggraver.

C'est la conclusion d'une enquête conduite par une équipe de chercheurs suisses de l'université de Berne (1). Matthias Egger et ses associés insistent en conséquence sur la nécessité de déclarer de manière très détaillée les sources de financement des études.

L'enquête porte sur les études expérimentales cherchant à mesurer les effets biologiques de l'utilisation du téléphone portable (maux de tête, difficultés d'attention, mesures de bien-être, capacités cognitives, etc.). Les chercheurs suisses ont préféré écarter les études épidémiologiques, la plupart étant financées par des fonds publics et l'utilisation massive de ces petits appareils étant trop récente pour que celles-ci soient suffisamment pertinentes.

Incertitudes

De 1995 à 2005, ils ont recensé 222 études sur cette problématique dans les bases de données Embase et Medline. Aucun effet majeur n'a d'ailleurs été identifié. Après examen, ils n'en ont retenu que 59 susceptibles d'être comparées. Trois personnes de l'équipe ont recherché les biais de ces 59 publications, en se focalisant sur les méthodologies, les informations fournies sur les procédures de sélection des groupes exposés aux radiofréquences et des groupes témoins (non exposés), ainsi que sur la prise en compte des réactions des personnes exposées.

Ces analyses ont été menées en aveugle, sans connaître les auteurs ni la revue où l'étude a été publiée. Parallèlement, deux autres personnes ont décortiqué séparément les titres et les résumés des études, car c'est là où les auteurs exposent de la manière la plus claire leur interprétation des résultats.

Dans un deuxième temps, le tableau critique de ces études a été examiné à la lumière de leurs financements. « Nous avons trouvé que les sources de financement expliquent en grande partie des différences dans les résultats des études » , note l'équipe suisse. Les études ayant des financements mixtes (24 %) provenant d'agences publiques, de fondations et d'opérateurs industriels, affichent les meilleurs résultats en termes de qualité, alors que les études ne mentionnant pas leurs sources de financement (37 %) ont les plus mauvais. Quant à celles qui ont été financées par les industriels (20 %), elles ont tendance à montrer que les radiofréquences n'ont pas d'effets biologiques sur l'homme, tandis que celles qui ont été financées par des fonds publics (19 %) ont tendance à en trouver.

L'hétérogénéité des interprétations entretient une incertitude alors même que les liens entre effets biologiques et risques sanitaires ne sont pas établis. « Le fait de ne pas montrer un risque ne veut pas dire que tout risque est exclu. Même si le risque est minime, cela peut devenir un problème de santé publique, parce que les utilisateurs de téléphone portable sont très nombreux » , explique Matthias Egger. Les États-Unis, l'Allemagne, le Danemark, la Hongrie, la Suisse et le Japon ont d'ailleurs décidé de poursuivre des recherches sur cette question. L'OMS (Organisation mondiale de la santé) a également demandé que les effets des radiofréquences sur le système immunitaire, neurologique et neuroendocrinien soient étudiés attentivement. Le financement de ces travaux devra donc être regardé de près.

La question des conflits d'intérêts en matière de téléphonie mobile a fait l'objet d'une polémique en France. Deux expertises de l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail) datant de 2003 et 2005 ont été vivement contestées par des associations, sous prétexte que plusieurs experts requis par l'agence avaient été financés par des industriels. Elles avaient montré que le seul risque avéré des portables, est celui observé dans les accidents de la circulation. Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l'Inspection générale de l'environnement (IGE), rendu public en septembre 2006, avait recommandé que l'agence mette en place « un dispositif de mise à jour des déclarations publiques d'intérêt des experts qui collaborent aux comités et aux groupes de travail ».
(1) Environmental Health Perspectives, janvier 2007.

La Fondation Santé et Radiofréquences

Créée en 2005 à l'initiative du ministère de la Recherche, la Fondation Santé et Radiofréquences est financée pour moitié par l'État et pour moitié par les industriels (trois constructeurs, quatre opérateurs de téléphonie mobile et deux opérateurs de télédiffusion). Cette structure mixte a lancé en 2006 cinq programmes de recherche pour un montant de 850 000 eur sur l'effet des radiofréquences sur les mécanismes cellulaires et des études expérimentales sur des jeunes animaux. La fondation se déclare attentive aux évolutions technologiques qui peuvent « susciter de nouvelles interrogations » . On sait, par exemple, que les antennes relais UMTS de troisième génération sont plus puissantes que les GSM.

YVES MISEREY / Le Figaro du 22/01/2007

Les irradiations des téléphones mobiles détruisent votre sommeil

The Independant, 20/01/2008
par Geoffrey Lean, rédacteur en Environnement.


Les propres scientifiques des industriels de la téléphonie mobile "découvrent" que l'utilisation du téléphone mobile le soir peut amener des perturbations dans les cycles du sommeil, des maux de tête et la dépression.

Les irradiations des téléphones mobiles retardent, perturbent (réduisent) le sommeil et causent des maux de tête qui engendrent un dérèglement, selon une nouvelle étude.
L'étude, commanditée par les opérateurs de la téléphonie mobile elle-même, montre que celui qui utilise un téléphone mobile avant d'aller se coucher, va être confronté à des problèmes pour avoir un sommeil normal, comparé à une personne qui n'utilise pas de téléphone mobile, ce qui va interférer dans les capacités du corps à récupérer la fatigue subie pendant la journée.

Ces résultats sont particulièrement alarmants pour les enfants et les adolescents, – c'est surtout ce que l'étude suggère – car ce sont eux qui utilisent particulièrement leurs téléphones
mobiles le soir et paradoxalement ce sont eux aussi qui ont particulièrement besoin d'un sommeil réparateur.

Ces perturbations vont amener un changement d'humeur, de la personnalité, de l'ADHD (ndlr : Attention Deficit Hyperactivity Disorder) tel que des symptômes de la dépression, du manque de concentration et d'exécution de l'éveil pour l'apprentissage scolaire (universitaire).
L'étude a été effectuée conjointement par les scientifiques de l'Institut Karolinska, de l'Université d'Uppsala en Suède et de l'Université Wayne de l'État du Michigan aux Etats-Unis
qui ont toutes une renommée de premier ordre.

Cette étude qui vient d'être publiée par le Massachusetts Institut lors d'un symposium sur la santé concernant les technologies électromagnétiques a été financée par le Forum Mobile des fabricants qui représente les principales compagnies de la téléphonie mobile.
Elle a causé de profondes préoccupations parmi les experts médicaux en matière de sommeil, dont un a indiqué qu'il y avait maintenant "l'évidence plus que suffisante" qui prouve que les irradiations des mobiles "affectent le sommeil profond".
Les scientifiques ont étudié 35 hommes et 36 femmes de 18 à 45 ans. Certains ont été exposés aux irradiations (identiques) reçues à l'aide des téléphones mobiles ; d'autres ont été placés avec précision dans les mêmes conditions, mais avec exposition aux irradiations en "feinte", donc ne recevant aucun rayonnement.

Les personnes qui avaient reçu le rayonnement ont mis plus longtemps pour entrer dans le cycle d'un sommeil profond et elles ont passé moins de temps dans celui-ci. Les scientifiques ont conclu: "l'étude indique que pendant l'exposition de laboratoire aux rayonnements issus des radiofréquences mobiles de 884 MHz le sommeil paradoxal qui est très important pour la récupération de la fatigue quotidienne est compromis (affecté)."

Le Forum Mobile des Industriels qui est très embarrassé, a adopté un profil bas face à ce résultat en déclarant avec insistance un désaccord apparent avec cette conclusion : ces "résultats étaient peu concluants" et que "les chercheurs n'ont pas proclamé que l'exposition cause des perturbations au sommeil".

Mais le Professeur Bengt Arnetz, qui a coordonné l'étude, à déclaré : "nous avons trouvé que les effets de l'exposition aux téléphones mobiles sont des scénarios réalistes. Ceux-ci suggèrent qu'il y a des effets mesurables dans le cerveau."
Il pense que l'irradiation peut activer certains métabolismes du cerveau dont celui du stress, "déclencher les phases d'alerte chez de nombreuses personnes sensibles et diminuer leurs capacités à trouver un bon sommeil (s'endormir)".

Environ la moitié des personnes "étudiées" pensent être "électrosensibles", car elles ont rapporté des symptômes tels que des maux de tête et une altération de leurs fonctions cognitives après une utilisation du téléphone mobile. Mais elles se sont avérées incapables de dire s'ils avaient été exposés aux rayonnements dans les tests.

Ceci renforce l'exactitude de la conclusion de l'étude, car il était important qu'aucune suggestion portant sur la connaissance de l'exposition (irradiation) ait pu influencer les résultats concernant les phases du sommeil.

De manière plus significative, par cet avis les industriels qui mettent en doute la pertinence de cette étude comptent pardessus tout maintenir que l'irradiation n'a aucun effet mesurable.
Cette étude s'inscrit dans une série - notamment la récente et très médiatique de l'Université d'Essex – qui a pareillement constaté que les gens prétendant être électrosensibles ne pourraient pas distinguer quand le rayonnement de laboratoire était en état actif, en concluant dans l'étude qu'ils n'aient pas été affectés.

Rappelons que les critiques ont attaqué la méthodologie de cette étude, mais ces nouveaux résultats ne peuvent que lui porter un sérieux discrédit. Pour eux, le rayonnement a eu un effet même s'ils ne pouvaient pas dire quand ils furent exposés.

Cette nouvelle étude complète également d'autres recherches récentes. Une étude massive, portant sur 1.656 adolescents belges pendant une année a trouvé que la plupart d'entre eux qui avaient utilisé leurs téléphones mobiles avant d'être allé se coucher : " a conclu que ceux qui avaient téléphoné une fois par semaine étaient trois fois moins fatigués que ceux qui avaient utilisés leurs téléphone mobile au moins 5 fois".

Le Dr Chris Idzikowski, directeur du centre du sommeil d'Edimbourg, indique : "il y a maintenant davantage et suffisamment d'évidences issues d'un grand nombre d'honorables investigateurs qui constatent qu'une exposition au téléphone mobile une heure avant d'aller se coucher compromet le sommeil profond."

Le DR William Kohler de l'Institut du Sommeil de la Floride a rajouté : "quelque chose qui perturbe l'intégrité de votre sommeil aura potentiellement des conséquences défavorables dans le fonctionnement normal de vos capacités pendant le jour, tel qu'un état "détestable" (grouchiness), des difficultés de concentration, voire chez certains des problèmes d'hyperactivité et de comportement pour les enfants."

David Schick, le cadre supérieur d'Exradia, qui fabrique des dispositifs de protection contre le irradiations, a invité les ministres à réaliser "une enquête publique ouverte" sur les effets des téléphone mobiles.

Source

Traduit de l'Anglais par Next-up

11 janv. 2008

Effets non thermiques des CEM et développement de tumeurs

Voilà les résultats d'une étude qui démonter l'existence des effets non thermiques des CEM émis par les téléphones mobiles (875 megahertz ici) sur les cellules :
http://www.biochemj.org/bj/405/bj4050559.htm
Les effets apparaissent après seulement 10 minutes d'exposition et à des puissances très inférieures à celles émises par un téléphone (source New Scientist)

La proteine qui est affectée et stimulée est ERK1/2 :
ERK1/2 se retrouvant dans la plupart des cellules de l’organisme et étant des protéines très importantes dans la différentiation, la prolifération et la croissance cellulaires, une surexpression ou une absence de leurs niveaux cause de très graves conséquences. Un dérèglement de ce mécanisme et l’activation constitutive de ERK1/2 causeront possiblement le développement d’une tumeur.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/ERK1/2

7 janv. 2008

Etude : les signaux GSM peuvent perturber le sommeil

02/01/2008 11:59 par Christian D. Site generation-nt

Une étude menée sur 36 femmes et 35 hommes semble indiquer qu'une exposition supérieure à 3 heures à des signaux GSM à 884 MHz induit des modifications dans les cycles du sommeil, altérant la qualité de celui-ci.

C'est une nouvelle étude à la recherche d'un lien entre mobile et sommeil qui est publiée dans le journal PIERS Online ( Progress in Electromagnetics Research Symposium ) et qui évalue les effets d'émissions électromagnétiques comparables à celles produites par un téléphone portable sur les cycles du sommeil.

36 femmes et 35 hommes ont été soumis à plusieurs cycles de 3 heures avec ou sans exposition de leur hémisphère gauche à des radiations électromagnétiques à 884 MHz, avec une dose d'exposition de 1,4 W/Kg.

Durant ces sessions, pour lesquelles les personnes ne savaient pas s'il y avait émission de radiations ou pas, des tests d'aptitude ont été réalisés, évaluant leur capacité de raisonnement et de concentration ainsi que leur état émotif et leurs sensations. Après exposition, les électroencéphalogrammes ( EEG ) des sujets ont été enregistrés durant leur sommeil.

Effets sur la capacité de récupération durant le sommeil ?
Après analyse des résultats de cette étude financée par le Mobile Manufacturers Forum ( MMF ), il apparaît que les signaux de radiofréquences provoquent des effets adverses sur la qualité de certaines étapes du sommeil et modifient des variables neurophysiologiques.

Les patients ayant subi une véritable exposition aux radiations ont mis plus de temps pour atteindre le premier cycle de sommeil profond, tandis que l'étape suivante était raccourcie. Ces personnes ont également relevé plus de symptômes de type maux de tête que celles pour lesquelles l'exposition était simulée.

Ces données préliminaires sont bien sûr à considérer avec précaution, en attendant une confirmation par d'autres études. Elles suggèrent cependant la possibilité d'une interaction entre les signaux de radiofréquence et certaines étapes physiologiques, avec de possibles effets négatifs sur la qualité de la récupération de l'organisme au cours du sommeil.

Les données physiologiques obtenues lors des différentes sessions sont toujours à l'étude et donneront lieu à une nouvelle série d'interprétations, du côté de la chimie du corps humain, cette fois.
Source : PIERS Online

Reportage à voir absolument !!


Sommes nous tous des cobayes ? part 1 par boreale

SOMMES-NOUS TOUS DES COBAYES ?

Réalisation : Joaquina Ferreira 52 mn à voir absolument jusqu'au bout ! Film figurant dans la programmation du Salon des Refusés* en avril 2003 au Forum des Images à Paris. Texte dit par Rufus, Directeur de production Marc Olive, © La rose des sables 2003

* Films refusés par les principales chaînes de télévision françaises pour motifs divers :

sujet abordés, durée, etc.