26 mai 2013

La nocivité des ondes wifi remise en question par des étudiantes Danoises

 

Un groupe de 5 jeunes lycéennes Danoises de l’école de Hjallerup ont mené une expérience sur des graines de cresson. Ces étudiantes avaient pour objectif de déterminer si oui ou non, les ondes wifi influençaient le développement de certains végétaux. Les résultats sont effarants.

 Pendant 12 jours, les étudiantes Danoises ont étudiés deux semences de cresson. La première exposée aux ondes wifi, la deuxième isolée de toute radiation. Résultat : les graines exposées n’ont presque pas germé et quelques-unes ont même muté, alors que celles situées dans la chambre sans radiation ce sont développées sans problème (comme le montrent les deux photos ci-dessous).

 Les jeunes scientifiques avaient sérieusement préparé leur expérience en répartissant leurs graines sur 12 assiettes, pour ensuite les déposer dans deux chambres distinctes, la première a été exposée aux ondes d'un routeur wifi de la norme IEEE 802.11g, la seconde non. Les mêmes conditions d’éclairage et d’arrosage ont été orchestrées sur les différentes semences.

L’idée de cette expérience leur est venue des difficultés rencontrées à se concentrer pendant les cours. L’une d’elles raconte : « nous pensions que les problèmes de concentration à l’école et parfois d’insomnie venaient du fait que nous dormions avec nos téléphones portables à côté de notre tête ». De ce constat, elles ont imaginé une expérience facilement réalisable montrant l’effet des ondes. Elle ajoute : « c’est vraiment effrayant d’observer un effet aussi flagrant et nous avons été vraiment frappées par de tels résultats. » 

Cette expérience simple et ingénieuse a tout de suite attiré l’attention des spécialistes en ondes électromagnétiques. De très sérieux chercheurs du Royaume-Uni, de Suède et des Pays-Bas ont montré un intérêt pour le projet. Certains ont décidé de reproduire l’expérience dans leurs laboratoires scientifiques. Le professeur Olle Johansson de l’Institut Karolinska de Stockholm commente : « dans les limites de leurs compétences, les filles ont mis sur pied et documenté un travail d’une grande élégance. La richesse de détails et de précisions est exemplaire, le choix du cresson est très intelligent, et je pourrais continuer mes éloges. » Au final, les étudiantes ont reçu le prix du concours « Jeunes Chercheurs ».

Fort des conclusions tirées de leur expérience, elles ont décidé de poser leurs téléphones à l’extérieur de leurs chambres et d’éteindre leurs ordinateurs systématiquement avant de se coucher. Pendant ce temps-là, un peu partout dans le monde le wifi se démocratise en devenant de plus en plus commun, puissant et rapide. Dernièrement, le Coréen Samsung vient de battre un record de vitesse pour un réseau wifi en obtenant une liaison avec un débit de 40 Go/s. Une telle vitesse équivaut à une bande passante capable de transférer 10 films HD en une seconde. De tels débits pourraient arriver dans quelques années avec la norme 5G.

 Rédaction : Mathieu Doutreligne

Source : www.bioalaune.com

4 avr. 2013

Antennes-relais: possibles effets sur sommeil et régulation de température


PARIS - Les champs électromagnétiques émis par les antennes-relais de téléphonie pourraient avoir des effets sur le mécanisme de régulation de la température corporelle et provoquer le fractionnement d'une phase du sommeil sans nuire à sa qualité, selon une étude française réalisée sur des animaux.


Les premières conclusions montrent des effets biologiques à long terme des radiofréquences simultanés sur la régulation thermique, le comportement alimentaire et le sommeil, informent dans un communiqué l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques) et l'Université de Picardie Jules Verne (UPJV).

L'association de défense des électro-sensibles Priartém a critiqué jeudi les limitations de l'étude et exigé qu'une loi vienne enfin imposer une réelle protection de la population contre les champs électromagnétiques.

L'étude conduite sur de jeunes rats a cherché à recréer des niveaux d'exposition aux champs électromagnétiques comme ceux rencontrés à proximité d'antennes-relais de téléphonie mobile.

Réveils fréquents, difficultés pour se rendormir, insomnie... font partie des symptômes que décrivent les personnes dites +électro-sensibles+, lorsqu'elles vivent à proximité d'une antenne-relais rappellent l'Ineris et l'UPJV.

L'étude permet de confirmer l'effet des radiofréquences sur le fractionnement du sommeil paradoxal qui est la phase du sommeil où se produisent les rêves dont on se souvient.
Au vu des résultats de l'étude, ce fractionnement n'occasionne pas de troubles du sommeil, est-il encore dit dans le communiqué. Les chercheurs n'ont noté aucune modification des paramètres de qualité du sommeil en terme de réduction du temps de sommeil, du nombre des réveils ou encore de la difficulté à se rendormir.

L'impact d'un fractionnement du sommeil paradoxal est encore mal connu mais il pourrait être à l'origine de difficultés de mémorisation et de troubles de l'humeur, ajoute toutefois le communiqué.

De manière peut-être plus inattendue, les champs électromagnétiques agissent sur les mécanismes de la thermorégulation avec comme effet indirect le déclenchement chez les animaux testés d'un processus d'économie d'énergie comme s'ils avaient des besoins énergétiques accrus et une sensibilité au froid accrue.

Si les champs électromagnétiques semblent induire une sensation de froid chez l'animal, il n'est pas encore possible de dire si cet effet est transposable à l'homme, indique prudemment le communiqué.

On observe également une prise alimentaire plus importante de la part des animaux exposés : les mécanismes d'économies d'énergie pourraient conduire à une augmentation de la masse corporelle, mais cela nécessite d'être confirmé selon l'Ineris et l'UPJV.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé en 2011 les ondes électromagnétiques comme potentiellement cancérigènes, mais les opérateurs de téléphonie mobile s'appuient sur le dernier avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), datant de 2009, pour écarter tout danger. 

L'Anses doit actualiser cet avis d'ici l'été.

En janvier, les députés écologistes avaient dénoncé un enterrement d'une proposition de loi, rédigée par leurs soins, visant à réduire l'exposition aux ondes.


(©AFP / 04 avril 2013 17h12) 

10 janv. 2013

Rapport BioInitiative 2012

Un rapport scientifique alerte sur les risques de santé liés aux ondes Cancers cérébraux, développement des fœtus, baisse de la fertilité, accroissement de l’autisme… Les risques liés à l’exposition aux ondes électromagnétiques sont de plus en plus nombreux et avérés, selon le rapport BioInitiative 2012.

Gilbert Kallenborn01netle 08/ 5 réactions 01/13 à 18h59 
Un groupe de scientifiques vient de publier, hier 7 janvier, un nouveau rapport baptisé BioInitiative 2012 sur l’impact sanitaire des ondes électromagnétiques de la vie courante : téléphones portables, combinés DECT, réseaux Wifi, réseaux Wimax, ordinateurs portables, téléviseurs, lignes à haute tension, etc. Ce document compile les résultats de 1 800 études scientifiques réalisées durant les cinq dernières années.
Conclusion : « les preuves de risques sanitaires se sont considérablement multipliés depuis 2007 », année de publication du précédent rapport BioInitiative. 

Preuve ou pas preuve ? 

Ainsi, selon ce document, les ondes électromagnétiques – micro-ondes et ondes radio - devraient être classés cancérigènes et les seuils d’exposition être globalement revus.
Les risques biologiques sont multiples et à tous les niveaux. Ces technologies de transmission favoriseraient le développement de tumeurs cérébrales malignes (gliomes), de leucémies et de cancers du sein.
Elles altèreraient le développement cérébral des fœtus et des nouveau-nés et favoriserait le syndrome d’Alzheimer. Les ondes électromagnétiques provoqueraient, par ailleurs, un abaissement de la fertilité masculine, en altérant l’ADN des spermatozoïdes - par le biais par exemple de téléphones portables enfouis dans une poche de pantalon ou d’ordinateurs portables posés sur les genoux. Elles auraient même un impact néfaste sur le développement de l’autisme. « Ce rapport confirme les risques. Il n’y a désormais plus de doute possible. Il devient urgent que les pouvoirs publics agissent », estime Etienne Cendrier, porte-parole de l’association Robin des toits, qui milite contre l’exposition aux technologies sans fil.

 De son côté, la Fédération française des télécoms (FFT) – qui représente l’industrie des télécoms en France – souligne que tous les récents rapports des agences de sécurité sanitaire nationales s'appuient sur les mêmes études scientifiques et tirent la même conclusion, à savoir qu’il n’y a pas de preuve d’un risque sanitaire.
En France, un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES, ex-AFSSET) estimait en 2009 que « les données issues de la recherche expérimentale disponibles n’indiquent pas d’effets sanitaires à court terme, ni à long terme de l’exposition aux radiofréquences ». Une proposition de loi à l’Assemblée nationale
Dans ce même rapport, l’ANSES trouvait d’ailleurs que le rapport BioInitiative 2007 devait être lu avec prudence : « Il ne correspond pas à une expertise collective, est de qualité inégale selon les chapitres et est écrit sur un registre militant ». L’agence nationale devrait publier un nouveau bilan sur le risque sanitaire des ondes électromagnétique d’ici à juin 2013.
 Néanmoins, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) avait classé, en mai 2011, toutes les ondes radiofréquences comme « peut-être cancérogènes », soit en troisième position sur une échelle de cinq. De son côté, le gouvernement a également préféré adopter une attitude prudente. Dans un dépliant diffusé en juillet 2012, il recommande d’adopter certains « gestes simples » pour réduire son exposition, comme l’utilisation d’un kit oreillette par exemple. Par ailleurs, le groupe écologiste à l’Assemblée nationale a déposé le 12 décembre 2012 une proposition de loi visant à réduire les risques liés aux ondes électromagnétiques. Elle sera examinée à la fin du mois. Elle propose, entre autres, un encadrement plus strict du Wifi, une réglementation plus contraignante sur l’implantation des antennes-relais dont la puissance serait globalement abaissée, la reconnaissance de l’électro-sensibilité et le lancement d’une campagne de prévention.
Le débat est donc loin d’être terminé.
Source 01.net

Télécharger le Rapport BioInitiative 2012 (pdf, Anglais)
Site internet BioInitiative

Reportage à voir absolument !!


Sommes nous tous des cobayes ? part 1 par boreale

SOMMES-NOUS TOUS DES COBAYES ?

Réalisation : Joaquina Ferreira 52 mn à voir absolument jusqu'au bout ! Film figurant dans la programmation du Salon des Refusés* en avril 2003 au Forum des Images à Paris. Texte dit par Rufus, Directeur de production Marc Olive, © La rose des sables 2003

* Films refusés par les principales chaînes de télévision françaises pour motifs divers :

sujet abordés, durée, etc.